Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 05 février 2024 à 19h24
L'ancien entraîneur argentin du Paris Saint-Germain continue d'user d'éléments de langage pour gagner un maximum de temps.
Mauricio Pochettino semblait déclencher un semblant de vague positive autour de Chelsea il y a un peu moins de deux mois, quand les Blues accrochaient Manchester City au terme d'un incroyable 4-4 (le 15 novembre). Les Londoniens, déjà, avaient perdu trois de leurs quatre matchs suivants. Bien que qualifiés pour la finale de League Cup, le 24 février face à Liverpool, les voilà à nouveau sur une série bien morose : un nul en seizièmes de finale de FA Cup face à Aston Villa (0-0, ce qui les contraint à rejouer à l'extérieur mercredi soir) et surtout deux défaites cinglantes en championnat, en encaissant à chaque fois quatre buts.
"Pas à la hauteur de l'histoire du club"
Perdre 4-1 à Liverpool, passe encore, c'est plus embêtant d'enchaîner avec un 2-4 à Stamford Bridge devant Wolverhampton. Mauricio Pochettino s'inclut dans le lot : "Personne n'est au niveau, et il n'y a pas que les joueurs. C'est la réalité et j'en suis le premier responsable. On n'est pas assez bons, voilà ce que nous avons montré. On n'a pas géré la situation correctement, personne ne peut être à l'abri des critiques. Je ne vais pas dire que je suis le meilleur, les joueurs doivent prendre leurs responsabilités comme moi. Nous ne sommes pas à la hauteur de l'histoire du club, il faut l'accepter et être critiques pour ne pas abandonner. Il faut continuer de travailler pour essayer de changer, trouver peut-être une solution en tentant quelque chose de différent."
Onzièmes de Premier League à quinze points d'Aston Villa, quatrième (et à 20 points du leader Liverpool), les Blues sont partis pour passer une deuxième saison consécutive sans Ligue des champions, ce qui n'est pas arrivé depuis 2004 et la première arrivée de José Mourinho en provenance de Porto - où il venait lui-même d'être sacré champion d'Europe, Chelsea s'inclinant alors en demi-finales face à Monaco.