Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 22 mars 2024 à 23h49
Les frères Félix et Alexis Lebrun ne sont même pas encore sortis de leur prime jeunesse que Flavien Coton tape à la porte. L'avenir s'annonce décidément magnifique pour l'équipe de France.
Flavien Coton, quinze ans seulement, a fait vaciller Alexis Lebrun (le grand frère de Félix) vendredi en seizièmes de finale des championnats de France, s'inclinant en cinq manches mais avec un scénario bien plus accroché que ce que ce 4-1 veut bien dire. Champion du monde et d'Europe U15, le Nordiste l'avait battu deux fois 3-0 l'an passé et se révèle donc d'ores et déjà comme un autre immense espoir du tennis de table tricolore, les Jeux de Los Angeles 2028 en ligne de mire.
"C'est sûr, ça donne de l'espoir. Si eux ont réussi, pourquoi pas moi ?"
Il n'hésite d'ailleurs pas à se projeter (pour Ouest-France) : "Ce ne sera pas facile de faire comme eux, mais ce serait super d'être un jour leur coéquipier en équipe de France." Pour sa coach Alice Joneau, aucun doute, "il peut très honnêtement être top 10 mondial un jour, il a la qualité de balle et le mental pour ça" : "Il m'a fait moi-même progresser sur la nervosité, il switche très vite en se disant que ce n'est pas grave de perdre." Probablement plus sur un point que sur un match, on imagine.
"Je suis assez perfectionniste, et plutôt quelqu'un de calme quand je joue, je ne m'énerve pas", approuvait-il le mois dernier pour nos jeunes confrères des Reporters incrédules. Encore très bien entouré familialement et dans sa structure de club, elle-même comme un cocon, il s'entraîne néanmoins en Allemagne en parallèle afin d'accélérer son développement hors normes. "Je ne voudrais pas prendre la place d'Alexis Lebrun, mais faire une équipe avec lui, son frère et Simon Gauzy, c'est un objectif. Celui d'entrer dans l'équipe de France seniors aussi, bientôt peut-être. Je pourrais très bien être leur coéquipier, ils ont une très belle ascension avec deux parcours extraordinaires. C'est sûr, ça donne de l'espoir. Si eux ont réussi, pourquoi pas moi ?"