Paris 2024 : La Russie n'envisage pas un boycott

Paris 2024 : La Russie n'envisage pas un boycott ©Icon Sport, Media365

Marie Mahé, Media365, publié le mercredi 13 mars 2024 à 13h20

Ce mercredi, le ministre russe des Sports Oleg Matytsine a déclaré que la Russie ne devrait pas envisager un boycott des Jeux Olympiques de Paris 2024.

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 approchent. Ils auront lieu entre le vendredi 26 juillet et le dimanche 11 août prochains. La Russie semble bel et bien avoir l'intention d'y prendre part. C'est ce qu'Oleg Matytsine, qui n'est autre que le ministre russe des Sports a confié. Vladimir Poutine, de son côté, réserve, depuis plusieurs mois, son avis. A ce sujet, au mois de décembre dernier, lorsque seuls huit Russes et trois Biélorusses répondaient aux critères du Comité international olympique, le président russe avait déclaré, dans des propos rapportés par l'AFP : "Y aller ou pas ? Les conditions doivent être soigneusement analysées." Mercredi, Matytsine a, quant à lui, confié, lors d'une réunion, selon l'agence d'Etat Tass et dans des propos rapportés par l'AFP : "Nous ne devons pas nous détourner, nous fermer, boycotter ce mouvement." Depuis l'invasion de l'Ukraine, les Russes font face à de grosses restrictions dans le monde du sport.

L'athlétisme maintient l'exclusion de ces athlètes

Avant cette déclaration du ministre, des spéculations ont eu lieu pendant de nombreux mois, concernant une potentielle riposte de la part de la Russie, en raison des conditions imposées par le Comité international olympique, au début du mois de décembre dernier, à ses propres athlètes, ainsi qu'à ceux de la Biélorussie. Le CIO leur impose de participer aux prochains JO sous bannière neutre. Mais ce n'est pas tout. En effet, les Russes et les Biélorusses ne pourront concourir que dans des épreuves individuelles. Les deux pays ne pourront pas envoyer d'athlètes pour des épreuves par équipes. Pour être sélectionnés, les athlètes ne devront pas avoir apporté un soutien actif à l'invasion de la Russie en Ukraine. Ce dernier point sera même doublement vérifié, par les fédérations internationales puis par le Comité international olympique. Enfin, ils devront également avoir franchi les qualifications de leur sport respectif. Certaines disciplines les ont très tardivement réintégrés. L'athlétisme, de son côté, a maintenu leur exclusion.

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