Marie Mahé, Media365, publié le mercredi 20 décembre 2023 à 16h00
Dans les colonnes de La Dépêche, le grimpeur français Pavel Sivakov (26 ans), tout juste arrivé chez UAE Team Emirates, a évoqué la prochaine saison. Avec son rôle d'équipier sur le prochain Tour de France mais également ses ambitions personnelles.
En 2024, Pavel Sivakov, aujourd'hui âgé de 26 ans, va disputer sa septième année dans le peloton professionnel. Natif de San Dona di Piave, le grimpeur, né russe, a été naturalisé français le 4 mars 2022. Après avoir effectué toute sa carrière, pour le moment, au sein de la formation cycliste britannique Sky, devenue en 2019 Ineos puis Ineos Grenadiers l'année suivante, le coureur a pris la direction de la formation cycliste émiratie UAE Team Emirates. Une équipe avec laquelle le coureur devrait, en 2024, prendre part à son deuxième Tour de France. Le grand départ aura lieu en Italie, et plus précisément du côté de Florence. Sa première participation remonte à l'année 2020 où le principal intéressé avait pris la 87eme place finale au niveau du classement général. Pour la prochaine Grande Boucle, Sivakov sera évidemment au service de Tadej Pogacar. Avec également Adam Yates, Juan Ayuso, Marc Soler ou bien encore Joao Almeida, le Slovène pourra être accompagné du mieux possible dans la montagne, pour tenter ensuite d'aller glaner un troisième sacre sur la plus prestigieuse des épreuves cyclistes, après 2020 et 2021.
Sivakov : "On peut vraiment créer un feu d'artifice"
Cette formation devrait donc être particulièrement impressionnante, pour ce Tour de France, si l'on ajoute également Nils Politt mais également Tim Wellens. Une composition que Pavel Sivakov a évoqué, dans les colonnes de La Dépêche : "Ça va être du jamais vu à mon avis. Il faudra voir comment on va fonctionner entre nous. Peut-être que ça va être le bordel (rires) mais je ne pense pas. On peut vraiment créer un feu d'artifice." Si son rôle sera certainement davantage celui d'un coéquipier, dans sa toute nouvelle formation, le Français, vainqueur du Tour de Pologne 2019, du Tour des Alpes 2019 et du Tour de Burgos 2022, espère également pouvoir tirer son épingle du jeu : "Remporter un Paris-Nice, le Tour de Catalogne ou le Tour de Romandie serait déjà un très bon départ pour rentrer dans la ligue des très gros coureurs. Gagner un Grand Tour serait le rêve ultime. J'ai envie d'y croire."