Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 13 novembre 2024 à 11h34
A l'aube de son 70e anniversaire, Bernard Hinault, dernier vainqueur français, en 1985, de la Grande Boucle, se confie sur sa "vie bien remplie, qui n'a rien de monotone".
Alors que, lors du Tour de France 2025, cela fera 40 ans qu'un Français n'a pas remporté la Grande Boucle, Bernard Hinault, dernier lauréat tricolore, s'apprête à fêter son 70e anniversaire, le jeudi 14 novembre. Un anniversaire déjà célébré chez lui, en Bretagne, le week-end dernierà Bruz (Ille-et-Vilaine), aux côtés de sa famille et de ses amis et de grands noms du cyclisme comme David Lappartient président de l'Union cycliste internationale, qui a rendu un vibrant hommage au « Blaireau », mais aussi d'autres vainqueurs du Tour, Bernard Thévenet, en 1975 et 1977, et le Néerlandais Joop Zoetemelk, qui l'avait emporté en 1980.
"Touché" par le prochain Tour
Sacré à cinq reprises sur la Grande Boucle (1978, 1979, 1981, 1982 et donc 1985), Hinault, également vainqueur à trois reprises du Tour d'Italie (1980, 1982 et 1985) et deux fois de celui d'Espagne (1978 et 1983), ainsi que d'un titre de champion du monde en 1980, suit toujours avec beaucoup d'attention le monde du cyclisme. Et il s'est récemment dit "touché" par le fait que le prochain Tour passera par ses deux villages bretons de cœur, avec une 11e étape qui traversera Yffiniac, sa ville de naissance, et Calorguen, où il réside.
"Je suis pas mal occupé"
Dans un entretien au Figaro, il s'est par ailleurs confié sur sa vie "bien remplie". "Je ne suis pas encore à la maison de retraite, c'est bon... J'ai autour de moi ma femme, mes enfants, mes petits-enfants, que pourrais-je avoir de plus que ma famille et les amis avec qui je m'entends super bien. J'ai une vie de rêve. J'ai la chance d'avoir une bonne santé et cela joue énormément, avoue Bernard Hinault. Je suis pas mal occupé. J'ai cette chance de pouvoir choisir ce que je veux faire. Quand on n'a pas de soucis physiques et qu'on peut donner un coup de main pour la recherche contre le cancer ou pour des opérations humanitaires, il faut le faire. C'est une façon de redonner ce que la nature m'a donné. J'ai une vie bien remplie, qui n'a rien de monotone, loin de là. C'est royal."