Limoges : Les confessions d'Invernizzi avant le classique contre Pau

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Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le samedi 06 février 2021 à 13h41

Hugo Invernizzi, l'ailier de Limoges, se livre avant l'affiche entre le CSP et Pau-Lacq-Orthez. Le fameux classique entre deux équipes éloignées des sommets qui n'en sera pas vraiment un en l'absence de public.

La 7eme journée de Jeep Elite, décalée, propose ce samedi une affiche de prestige entre Limoges et Pau. Le fameux classique. Mais un « Clasico » qui mettra aux prises deux formations éloignées des cimes du championnat. Limoges est 9eme, Pau-Lacq-Orthez figure à la 15eme place de la hiérarchie. Le match se disputera aussi malheureusement sans public à Beaublanc, crise sanitaire oblige. Une affiche qui, en l'absence des supporters, n'est pas un vrai classique pour Hugo Invernizzi, l'ailier fort du CSP.

Invernizzi : « Ici, on n'est pas à Levallois ou à Monaco, le public compte beaucoup ! »

« Ce qui transforme un match en Clasico, ce sont les supporters, concède le Limougeaud dans « La République des Pyrénées ». Ici, on n'est pas à Levallois ou à Monaco, le public compte beaucoup ! Avant, les adversaires venaient et avaient un peu peur, ce n'est plus le cas. Le basket est notre métier mais aussi une passion. Moi, je joue aussi pour ces grandes ambiances, sinon j'aurais fait du tennis ! A partir du moment où il n'y a pas de fans, ce n'est plus un vrai Clasico, on se rapproche d'un match de présaison. Forcément les gens en parlent en ville, mais j'ai l'impression que c'est un peu moins dans les têtes du fait de la situation sanitaire. On sent que les gens ont des centres d'intérêt plus graves que le basket. »

« Cela fait quatre mois qu'on joue sans aucune visibilité, ce n'est pas évident pour nous »

L'ancien de Nanterre et du Havre dispute sa deuxième saison à Limoges, mais il connaît évidemment la rivalité avec le rival palois. « A la base, je ne suis ni Palois, ni Limougeaud, mais Alsacien ! Bien sûr, ce sont des matches qui faisaient causer, que je regardais à la télé car je connais un peu l'histoire du basket et je savais qu'il y avait cette forte rivalité, même si quand j'étais jeune Limoges était redescendu et n'était plus au top », explique Invernizzi, bien conscient de la période compliquée traversée actuellement. « C'est quand même compliqué de parler de dynamique en ce moment avec deux matches par mois. C'est compliqué de juger des états de forme du moment avec deux effectifs qui ont été modifiés dernièrement. C'est compliqué d'avoir des repères, de la constance, de la confiance aussi. Cela fait quatre mois qu'on joue sans aucune visibilité, ce n'est pas évident pour nous, les acteurs, d'autant plus qu'on n'a jamais notre mot à dire. C'est spécial, mais on fait avec. Mais c'est vrai que si on regarde les derniers matches, on part un peu favoris », souligne le joueur de 28 ans dans le quotidien régional.

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