GP d'Abu Dhabi : Hadjar impressionné par le niveau de performance de la Red Bull Racing

Mathieu Warnier, Media365, publié le vendredi 24 novembre 2023 à 17h45

Invité par l'écurie Red Bull Racing à piloter la monoplace de Sergio Pérez ce vendredi lors de la première séance d'essais libres du Grand Prix d'Abu Dhabi, Isack Hadjar a confié n'avoir jamais connu quelque chose d'équivalent dans sa carrière

Isack Hadjar a connu une semaine riche en émotions. Après avoir pris part au Grand Prix de Macao en Formule 3 le week-end dernier, le jeune pilote français a eu l'opportunité de prendre le volant de la F1 habituellement dévolue à Sergio Pérez chez Red Bull Racing lors de la première séance d'essais libres du Grand Prix d'Abu Dhabi. Si son 17eme temps restera anecdotique, le pilote de 19 ans n'a pas boudé son plaisir lors de cette heure de roulage sur le circuit de Yas Marina. « Je pense que c'est vraiment la meilleure voiture du monde, a-t-il confié au micro de Canal+ à l'issue de la séance. C'est fou, ça allait tellement vite ! » Après avoir pris le volant de l'AlphaTauri lors du Grand Prix du Mexique, le natif de Paris a pu noter les différences entre les deux monoplaces. « C'était encore un pas au-dessus de ce que j'ai connu au Mexique. Il y avait l'altitude là-bas, mais c'était un pas au-dessus, c'était impressionnant, a-t-il ajouté. Jusqu'au dernier tour j'ai attaqué mais la voiture ne bougeait pas d'un millimètre. » Alors qu'il a déjà connu la Formule 4, la Formule Régionale, la F3 et la F2 lors des cinq dernières saisons, Isack Hadjar assure qu'il n'a « jamais eu des sensations pareilles dans une voiture ».

Hadjar : « Je ne pouvais pas faire mieux »

Après avoir débuté la séance sans aller chercher les limites de la RB18, le Tricolore a eu l'opportunité d'attaquer le chronomètre dans les dernières minutes grâce au passage à la gomme tendre. « Avec les medium au début je découvrais la voiture donc c'était un peu compliqué, concède-t-il. Mais quand j'ai mis les tendres, c'était un nouveau monde, avec beaucoup plus d'adhérence. » Avec la franchise que le caractérise, Isack Hadjar assure que ses propres limites ne lui ont pas permis de tirer le maximum de son matériel. « Je suis un peu déçu car sur le premier tour je n'ai pas assez exploité la voiture mais je ne pouvais pas faire mieux, a-t-il affirmé. Et sur les autres tours, les pneus n'étaient plus là, mais c'était quand même vraiment cool. » Alors que son meilleur tour n'était qu'à une seconde de la référence établie par George Russell, Isack Hadjar a affirmé qu'il y a « énormément à aller chercher sur le pilotage » tout en assurant être « assez satisfait » de sa prestation. Alors qu'il est vu comme un des pilotes de pointe de la filière Red Bull, le Tricolore sait désormais ce qu'il droit travailler pour espérer avoir sa chance dans les années à venir.

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