Brest : La mise au point de Lees-Melou sur son avenir

Brest : La mise au point de Lees-Melou sur son avenir ©Icon Sport, Media365
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Axel Allag, Media365, publié le mercredi 08 mai 2024 à 21h15

Maître à jouer de Brest cette saison, et sous contrat jusqu'en 2027, Pierre Lees-Melou a balayé de nombreux sujets dans un entretien accordé à L'Equipe. De son futur, à propos duquel il n'a pas de certitudes, en passant par les Bleus.

Au sein de la révélation de la saison de Ligue 1, Pierre Lees-Melou brille de mille feux. Repositionné en numéro 6 par Éric Roy, il impose le rythme des rencontres du club breton, virtuellement qualifié directement pour la prochaine Ligue des champions à 2 journées de la fin du championnat de France. Touché au mollet, il pourrait ne pas jouer face à Reims, vendredi, puis contre Toulouse, le 19 mai. Et avec Brest ? Son avenir à court terme semble pour le moins incertain à en croire les propos de l'intéressé, qui s'est confié dans les colonnes de L'Equipe. Revenant sur son transfert avorté à Rennes durant le mercato hivernal, une période lors de laquelle il n'a pas compris "certains comportements, du président (Denis Le Saint) et du directeur sportif (Grégory Lorenzi)", le milieu de terrain a évoqué un éventuel futur au stade Francis-Le Blé.

"Aujourd'hui, je n'ai rien"

Sous contrat jusqu'en 2027, il a été sondé concernant un futur à Brest, et a donc répondu. "Je ne peux rien certifier. Je vais avoir 31 ans (le 25 mai), je ne me sens pas vieux, je suis toujours ambitieux. On verra si ça coche toutes les cases. Aujourd'hui, je n'ai rien", a mis en avant le natif de Langon, qui n'a pas caché l'importance du thème financier. "Quand on arrive à 31 ans, on ne réfléchit pas comme à 25. J'ai une vie de famille, je ne suis pas très loin de la retraite. Je suis quelqu'un de réfléchi, je pense aussi à l'avenir. Le financier est un élément, même si je n'en fais pas une obsession. Personne ne peut cracher sur trois ou quatre fois son salaire", a continué le milieu de terrain, qui aurait d'ailleurs pu obtenir une telle augmentation si il avait rejoint Rennes.

Comme début mars, après l'avis d'Éric Roy, il s'est refusé à un futur en Bleus. "C'est gentil, élogieux, mais il n'y avait pas de débat. Il y a des joueurs plus importants, plus expérimentés. Et je n'ai pas reçu de pré-convocation", a développé Lees-Melou, qui ne dirait pas non à une convocation éventuelle de Thierry Henry pour le tournoi de football de Paris 2024 (24 juillet-9 août). "Si je reçois une convocation, même pour une sélection aquitaine, j'annule mes vacances. Si on m'appelle, je suis là ! Je suis sûr que ce ne sera pas le cas".

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