Dopage : Le Conseil d'Etat alourdit la suspension de Claude-Boxberger à quatre années

Dopage : Le Conseil d'Etat alourdit la suspension de Claude-Boxberger à quatre années©Panoramic, Media365
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Marie Mahé, Media365, publié le mardi 26 avril 2022 à 19h00

Ce mardi, le Conseil d'Etat a rendu son verdict. L'athlète Ophélie Claude-Boxberger est désormais suspendue quatre années.

Le Conseil d'Etat a rendu son verdict. Ce mardi, l'institution a décidé d'alourdir la suspension de l'athlète Ophélie Claude-Boxberger, de deux années supplémentaires, pour la porter à un total de quatre ans. Soit deux ans de plus donc, par rapport à la décision de la commission des sanctions de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD). C'est lors du mois de septembre 2019 que la Française avait été contrôlée positive à l'EPO. Quant à l'AFLD, elle réclamait un total de huit ans de suspension et c'est pour cela qu'elle avait fait appel devant le Conseil d'Etat, suite à la décision de la commission des sanctions, qui se trouve être une instance indépendante. A l'époque, cette dernière avait été sensible aux arguments donnés par la défense de la sportive.


Claude-Boxberger était également accusée de falsification

Cette suspension de quatre années avait été requise par le rapporteur public. Ce dernier avait estimé, à l'occasion de l'audience, que cette suspension ne pouvait pas être réduite, malgré les "circonstances particulières" mises en avant par la défense d'Ophélie Claude-Boxberger. Toutefois, à l'occasion de cette même audience, le délit supposé de falsification n'a, quant à lui, pas été retenu par le rapporteur public. A ce sujet-là, l'AFLD demandait une sanction pour l'athlète, accusée d'avoir menti au sujet de sa géolocalisation les jours précédant son contrôle mais également d'avoir falsifié des éléments au niveau de son contrôle antidopage, comme par exemple en influençant le témoignage d'Alain Flaccus, soit son ex-entraîneur et également ancien beau-père. L'AFLD l'accusait de l'avoir, tout bonnement, manipulé. Ce dernier, dans un premier temps, s'était lui-même accusé d'avoir injecté de l'EPO à la sportive, à l'occasion d'un massage. Avant finalement de revenir sur ses propres aveux. Ce même Alain Flaccus, lors du mois de septembre 2021, avait été relaxé par le tribunal de Montbéliard, alors qu'Ophélie Claude-Boxberger le poursuivait pour "empoisonnement".

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