Paul Rouget, Media365, publié le 23 avril
Non payée, l'entreprise qui était chargée de l'entretien des pelouses du Haillan, le centre d'entraînement des Girondins, a décidé de claquer la porte...
Décidément, rien ne tourne rond à Bordeaux. Après avoir manqué d'un souffle la remontée dans l'élite l'an dernier, lors du fameux match de la 38e journée contre Rodez qui avait été perdu sur tapis vert suite à l'agression d'un joueur adverse par un supporter bordelais, les Girondins viennent d'enchaîner deux défaites de rang et occupent, à cinq journées de la fin, le 14e rang du classement de Ligue 2 avec seulement six longueurs d'avance sur le premier relégable. Et pour ne rien arranger, la situation financière du club au scapulaire reste très précaire. On en a eu une nouvelle preuve en ce début de semaine. Lundi, soit moins de 48 heures après la défaite à Saint-Etienne (1-2), l'entreprise prestataire en charge de l'entretien du terrain des professionnels au Haillan, le prestigieux centre d'entraînement des Bordelais, a tout simplement quitté les lieux rapporte Sud-Ouest, emportant l'ensemble du matériel, comme les tracteurs, tondeuses et autres pelles.
La pompe toujours cassée
Et ce car cette société n'a pas été payée depuis plusieurs mois.... Pour ne rien arranger, la pompe permettant d'arroser l'ensemble des terrains du Haillan n'a toujours pas été réparée, alors qu'elle a été cassée il y a plusieurs semaines déjà. Cela confirme une nouvelle fois les difficultés de trésorerie du club présidé par Gérard Lopez, qui accusait d'autres retards de paiement, comme pour l'entreprise chargée du ménage au centre d'entraînement, un ménage qui n'était donc plus effectué au Haillan avant qu'une source au sein du club n'assure au quotidien régional que "les différents retards de paiement temporaires observés sont en voie de règlement". Cela ne concernait donc visiblement pas les paiements de l'entreprise en charge de l'entretien des terrains. Une mauvaise nouvelle de plus pour Albert Riera, qui vont devoir préparer la fin de saison, et notamment la réception de Dunkerque mardi soir (20h45), dans de drôles de conditions. Un match pour lequel les ultras ont appelé à la grève.