Dortmund, forcément, y croit dur comme fer

Dortmund, forcément, y croit dur comme fer ©Icon Sport, Media365
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Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 07 mai 2024 à 15h52

Emmené par un Mats Hummels à l'expérience immense, le BvB est face à un défi de taille mardi à Paris, pour la première des deux demi-finales retour de Ligue des champions.

Le Paris Saint-Germain affronte son destin, on l'a bien compris vu de France. Ce qu'on a tendance à minimiser, c'est que c'est aussi le cas pour le Borussia Dortmund outre-Rhin, une équipe présentée comme inférieure au PSG mais un club déjà champion d'Europe en 1997 et encore finaliste en 2013 (vainqueur également de la Coupe des Coupes en 1966 et double finaliste de la Coupe de l'UEFA en 1993 et 2002). L'enchaînement des matchs de l'Atlético (4-2) et du PSG (1-0) au Signal Iduna Park a gonflé à bloc la confiance des joueurs et des supporters, bref de tout l'environnement autour du BvB.

Adeyemi et Sancho prêts à appuyer dans le dos des défenseurs parisiens

Certes, Dortmund a perdu ses deux derniers matchs au Parc 2-0, cette saison en poules ainsi qu'en huitièmes de finale retour en 2020. Le score rêvé, mardi soir, pour Paris... Mais on a désormais bien compris que le visage du Borussia était diamétralement opposé entre la C1 et la Bundesliga, d'autant que le club de la Ruhr est allé chercher sa cinquième place qualificative pour la prochaine Ligue des champions grâce, justement, à son succès du match aller face au Paris Saint-Germain (l'UEFA offre une place supplémentaire aux deux meilleurs pays à l'indice, l'Italie en bénéficiera également).

Cette fois, Edin Terzic et ses hommes comptent bien appliquer la même recette à l'extérieur qu'à domicile, à savoir profiter du déséquilibre dans l'effectif adverse pour appuyer où ça fait mal, c'est-à-dire dans le dos des défenseurs parisiens. Particulièrement avec leurs flèches Karim Adeyemi et Jadon Sancho, suppléés par Youssoufa Moukoko et potentiellement Donyell Malen bien rétabli. A force de répéter qu'ils pourraient se mordre les doigts de n'avoir pas su prendre un deuxième but d'écart, et donc qu'ils n'ont toujours rien à perdre, les partenaires de Sébastien Haller (lui aussi de retour sur le banc) vont finir par être obligés de jouer. Qui sait où ça peut les mener...

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