Thomas Siniecki, Media365 : publié le lundi 02 septembre 2024 à 23h24
La confirmation du retour au plus haut niveau de Paula Badosa est une des belles histoires de cet US Open.
La romance entre Stefanos Tsitsipas et Paula Badosa semble aller mieux à l'une qu'à l'autre. L'Espagnole s'est qualifiée avec autorité pour les quarts de finale de l'US Open, en balayant Yafan Wang (6-1, 6-2) pour rejoindre Emma Navarro dans un match très attendu mardi par le public américain entre deux natives de New York. Et même par tous les fans de tennis dans le monde, tant la résurrection de l'ancienne n°2 mondiale fait plaisir à voir : "Je savais que si mon dos allait mieux, j'avais le talent pour revenir au top. J'avais juste besoin d'être en forme physiquement, car je savais que mon mental et mon tennis étaient déjà là. Je souffrais tous les jours en me réveillant. Pour moi, le tennis n'a pas de sens si je ne suis pas au meilleur niveau. Je veux atteindre le dernier carré de tous les tournois et je veux être parmi les meilleures joueuses du monde, c'est ce qui me motive."
"Je me rappelle avoir dit à mon coach que j'allais me donner un an"
Ce sera seulement son deuxième quart de finale en tournoi du Grand Chelem, après celui de Roland-Garros en 2021. Il y a quelques mois, son classement n'avait aucun sens pour elle et "c'était mentalement difficile", admet-elle : "Ce qui me rend heureuse, c'est d'en être là. J'ai toujours cru que je pourrais revenir à ce niveau, je savais que je devais être patiente. Je me rappelle avoir dit à mon coach que j'allais me donner un an. Je ne vais pas me plaindre, ça a fonctionné."
Par rapport à son huitième de finale, abordé à nouveau dans la peau d'une favorite en tant que tête de série (n°26) face à la 80e joueuse mondiale, Badosa précise qu'elle ne gérait pas aussi bien ce statut dans le passé et qu'elle a perdu beaucoup de huitièmes de finale à cause de ça. "Navarro est très talentueuse, elle joue très bien donc ce sera difficile, je devrai être plus agressive. Ce ne sera pas facile d'affronter une Américaine, surtout pour ma première fois sur le court Arthur-Ashe." C'est peut-être juste le bon moment.