Thomas Siniecki, Media365 : publié le samedi 24 août 2024 à 17h12
L'entraînement, il n'y a que ça de vrai selon Coco Gauff afin de se mettre dans sa bulle. Surtout en période de doute.
C'est une des quinzaines potentiellement les plus importantes de la carrière de Coco Gauff qui va s'ouvrir lundi à New York, avec le premier tour de l'US Open face à la Française Varvara Gracheva. L'Américaine, chez elle, va tenter de conserver sa couronne, sa première (et seule) du Grand Chelem jusqu'alors. L'attention mentale reste une priorité absolue pour elle, l'enjeu étant bien sûr de dédramatiser au maximum l'événement.
"Les gens continueront de dire des choses sur moi, ça ne vient que de la haine ou de la jalousie"
"Personne ne peut m'enlever ma victoire, alors pourquoi stresser pour quelque chose que j'ai déjà..." Voilà la réflexion sur laquelle la n°3 mondiale (Aryna Sabalenka est repassée devant) va donc s'appuyer : "Je me sers toujours des sceptiques comme d'une motivation, ça ne sert jamais à rien de stresser, nulle part. Je sais que les gens disent des choses sur moi et qu'ils continueront de le faire jusqu'à la fin de ma vie, mais ça ne vient que de la haine ou de la jalousie."
Gauff, dans la foulée de Paris 2024 sur terre battue à Roland-Garros, a perdu tôt à Toronto puis à Cincinnati, ne gagnant qu'un seul match au Canada contre Yafan Wang (6-4, 6-4). De quoi semer le trouble quant à sa forme sur la surface dure... Là encore, le mot d'ordre est très clair : positiver. "C'est une bénédiction d'avoir perdu si tôt, j'ai pu enfin m'entraîner vraiment. Et c'st quand je sors d'un bloc d'entraînement que j'obtiens mes meilleurs résultats. Je ne vais pas forcément très bien jouer, mais ça donne plus de confiance quand on s'entraîne très bien avant un tournoi." A seulement 20 ans, un âge qu'on a parfois tendance à oublier tant la native d'Atlanta est installée au plus haut niveau depuis plusieurs saisons, Gauff a ses certitudes. C'est un phénomène de précocité à tous les niveaux.