Paul Rouget, Media365 : publié le lundi 14 juin 2021 à 09h50
Quelques minutes avant de disputer, et de perdre, sa première finale de Grand Chelem contre Novak Djokovic à Roland-Garros, Stefanos Tsitsipas avait appris la disparition de sa grand-mère.
Il était inconsolable. Alors qu'il menait deux sets à zéro face à Novak Djokovic dimanche à Roland-Garros, Stefanos Tsitsipas, qui disputait sa toute première finale en Grand Chelem, s'est finalement incliné en cinq manches face au numéro un mondial (6-7[6], 2-6, 6-3, 6-2, 6-4), vainqueur de son 19e Majeur et qui n'est plus qu'à un sacre d'égaler le record détenu conjointement par Roger Federer et Rafael Nadal. Mais si le jeune Grec (22 ans) est apparu très touché sur le court Philippe-Chatrier à l'issue de cette défaite, ce n'est pas uniquement pour des raisons sportives. Il a en effet révélé sur Instagram qu'il avait appris, quelques minutes avant de débuter son match, la disparition de sa grand-mère, à qui il a tenu à rendre un vibrant hommage.
"La vie, ce n'est pas gagner ou perdre"
"Cinq minutes avant que j'entre sur le court, ma grand-mère bien-aimée a perdu son combat pour la vie. Une femme sage, dont la foi en la vie et la volonté de donner et d'offrir ne peuvent être comparées à quiconque d'autre que j'aie rencontré. C'est important qu'il y ait plus de personnes comme elle dans ce monde. Parce que des gens comme elle vous font vivre. Ils vous font rêver, explique-t-il ainsi, avant de revenir sur sa défaite du jour, et de relativiser. La vie, ce n'est pas gagner ou perdre. Il s'agit de profiter de chaque instant de la vie, seul ou avec d'autres. Vivre une vie pleine de sens, sans misère ni abjection. Soulever des trophées et célébrer des victoires, c'est quelque chose, mais ce n'est pas tout." Et s'il aurait dépassé Rafael Nadal et se serait hissé sur le podium du classement ATP en cas de succès, Tsitsipas grimpe tout de même au quatrième rang, devant Dominic Thiem.