Ces joueurs très critiques envers l'organisation de Roland-Garros

Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 02 octobre 2020 à 10h02

Pour certains joueurs, comme Alexander Zverev ou Denis Shapovalov, "il n'y pas de bulle" à Roland-Garros ou l'organisation laisse à désirer selon eux, tout comme le dispositif sanitaire. Notamment dans les hôtels réservés aux joueurs.

En raison de la crise sanitaire, et afin de limiter au maximum les contacts avec le public, les joueuses et les joueurs qui participent cette année à Roland-Garros occupent deux hôtels de la capitale : le Pullman Tour Eiffel et le Sofitel de la porte Maillot. Théoriquement, ils n'ont le droit de quitter leur hôtel que pour trois motifs : un match, un entraînement ou pour une raison médicale. Sauf que ces consignes ne semblent pas toujours respectées. Et que ces établissements ne leur sont pas entièrement réservés. Ce qui peut donner lieu à des situations cocasses.

"A Paris, on fait très peu"

"L'hôtel n'est pas vraiment une bulle. Dans la chambre à côté de la mienne, il y a des touristes qui reviennent tous les jours avec un souvenir de la Tour Eiffel", a ainsi confié Alexander Zverev après sa victoire épique contre Pierre-Hugues Herbert. "Cela ne diffère pas beaucoup des autres années, si ce n'est qu'il y a moins de gens", poursuit l'Allemand, récent finaliste d'un l'US Open dont il a salué l'organisation. Même s'il avait connu quelques ratés, Benoît Paire, exclu après un test positif au Covid-19, ayant même parlé de "fausse bulle". "Le tournoi à New York m'a vraiment impressionné. Là-bas, tout était organisé dans les moindres détails pour nous divertir dans la bulle. Cela ressemblait à un camping avec tous les joueurs. Rien de comparable avec ce qu'ils font ici à Paris, où on fait très peu", regrette Zverev.

"On peut quitter l'hôtel, on peut aller en ville..."

Eliminé par Roberto Carballes Baena (101e mondial), Denis Shapovalov était encore plus remonté contre l'organisation, critiquant vertement le dispositif sanitaire après s'en être pris à la lourdeur des balles. "Je pense qu'ils ne font pas du bon boulot. Il n'y a pas vraiment de bulle, surtout dans le deuxième hôtel. Il n'y a pas de bulle ! On peut quitter l'hôtel, on peut aller en ville, il n'y a pas de problème, il n'y a personne pour vous arrêter. C'était bien mieux géré à New York", a ainsi déclaré le Canadien. Et si Dan Evans est lui "un peu nerveux de voir du public dans l'hôtel", le responsable du protocole sanitaire de Roland-Garros rappelle à l'AFP que "l'objectif n'était pas de faire une bulle, souligne Bernard Montalvan. Parce que la bulle, c'est impossible."

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