Paul Rouget, Media365 : publié le mardi 18 janvier 2022 à 09h25
Equipementier de Novak Djokovic, Lacoste veut "faire le point" avec le numéro un mondial "dès que possible" après son expulsion d'Australie.
Il est de retour à la maison ! Alors qu'il aurait dû défendre son titre à Melbourne, où il visait un 21e sacre record en Grand Chelem, Novak Djokovic, non-vacciné contre le Covid-19 et qui pensait bénéficier d'une exemption, a vu son visa annulé pour la deuxième fois dimanche après un feuilleton de onze jours, et a été contraint de quitter l'Australie dans la foulée. Arrivé à Belgrade lundi, le Serbe a été accueilli en héros par ses compatriotes. Mais si cette affaire n'a fait qu'accroître sa popularité dans son pays, elle pourrait néanmoins lui coûter très cher. S'il veut participer à Roland-Garros, il va ainsi être obligé de se faire vacciner, après l'adoption du pass vaccinal dimanche par le Parlement. Et il pourrait aussi perdre son principal sponsor.
Un contrat à 9 millions de dollars...
Un contrat avec Lacoste évalué à 9 millions de dollars par an (environ 7,9 millions d'euros) pour celui qui a gagné 30 millions de dollars en 2021 (26,3 millions d'euros), d'après le magazine américain Forbes. "Les autorités australiennes ont annulé le visa de Novak Djokovic. En conséquence, il ne lui sera pas possible de participer à l'Open d'Australie, a d'abord rappelé la marque française dans un communiqué. Dès que possible, nous échangerons avec Novak Djokovic pour faire le point sur les événements qui ont accompagné sa présence sur le territoire australien." Son image de symbole des antivax pourrait ainsi lui porter préjudice. Mais si la banque autrichienne Raiffeisen a annoncé "suivre la situation en cours", Hublot, un autre de ses sponsors, "poursuivra son partenariat avec le numéro un mondial du tennis", a fait savoir l'horloger suisse, rapporte The Telegraph. "Novak Djokovic est sa propre personne. Nous ne pouvons commenter aucune de ses décisions personnelles." Reste à savoir comment vont réagir ses autres sponsors, comme Peugeot, Head, ou Asics, qui ne se sont pas encore exprimés sur cet épineux sujet.