Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 10 mai 2022 à 21h15
Les années passent et Rafael Nadal, comme tout le monde, le sent. L'Espagnol a beau être une des plus grandes forces de la nature, il est de plus en plus sujet aux blessures et doit se gérer en conséquence. En essayant de faire au mieux, comme toujours.
Rafael Nadal entamera son Masters 1000 de Rome mercredi, face à John Isner. Vaincu la semaine dernière par Carlos Alcaraz, son successeur tout désigné, en quarts de finale à Madrid, il voit son corps comme "une vieille machine". De retour à la compétition chez lui en Espagne, après plus d'un mois d'absence à cause d'une fracture de stress à la côte, il s'était blessé face au même Carlos Alcaraz en demi-finales à Indian Wells (cette fois, il avait gagné, avant de s'incliner en finale). Le recordman de titres du Grand Chelem (21) avait gagné ses 20 premiers matchs de l'année, mais cette remarquable série est désormais assez loin derrière lui. "Remettre cette machine en route, ça prend du temps. Ce n'est pas pareil si on a 19 ans ou presque 36 ans, avec tout ce que j'ai traversé durant ma carrière..."
Comme toujours ou presque, Rafael Nadal fêtera son anniversaire durant Roland-Garros, le 5 juin. Cette saison, ce sera le jour des demi-finales... "Il faut reconstruire la confiance en son corps, en ses mouvements, puis on se sent à nouveau confortable avec son tennis. C'est plus ça qui importe, retrouver la vitesse et la manière de jouer sur terre battue." Plus philosophe que jamais, "Rafa" espère que cette semaine romaine puisse être positive. "Mais peut-être pas... Qui sait ?" A l'instar de Novak Djokovic, "la seule chose dont je suis sûr, c'est que j'essaie de construire cette confiance pour être prêt en vue de la semaine prochaine, et dans deux semaines. C'est malheureusement ma seule idée cette année, je n'ai pas d'autre moyen que de voir comment ça va se passer pour aborder ma saison sur terre."