XV de France : Woki, un précieux retour pour la touche

XV de France : Woki, un précieux retour pour la touche ©Icon Sport, Media365
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Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le jeudi 08 février 2024 à 21h28

Déficient en touche contre l'Irlande en ouverture du Tournoi des 6 Nations, le XV de France va enregistrer le retour précieux de Cameron Woki en Ecosse, samedi.

Pour affronter l'Ecosse, samedi après-midi à Edimbourg (coup d'envoi à 15h15), Fabien Galthié a tranché et opéré deux changements par rapport à au XV de France nettement battu par l'Irlande (17-38) à l'Orange Vélodrome de Marseille, vendredi dernier. Le sélectionneur tricolore a décidé de titulariser Louis Bielle-Biarrey à l'aile et Cameron Woki en deuxième-ligne. Le joueur du Racing 92 est de retour au côté de Paul Gabrillagues afin de pallier l'absence de Paul Willemse, suspendu quatre semaines après son carton rouge précoce contre les Irlandais.

Woki, un sauteur exceptionnel

L'absence de Woki, premier joueur français à avoir commencé toutes les rencontres de la phase de poule d'une Coupe du Monde depuis 2011 (il a également été le seul élément tricolore à être titularisé sur tout le Mondial disputé en France), contre le XV du Trèfle avait étonné. Galthié avait alors expliqué vouloir privilégier « l'intensité combattue ». « Il n'est jamais sorti du groupe. On avait besoin d'un pack qui continue de travailler à 30 minutes de la fin du match sans baisser de rythme. Il était finisseur », a cette fois commenté le sélectionneur au sujet du Parisien.

Woki opère un retour précieux pour le secteur de la touche qui a souffert contre l'Irlande sur la Canebière. Mesurant 1,96 m, le Racingman est un sauteur exceptionnel, certes, mais il ne pourra pas non plus résoudre à lui seul le secteur déficient, en dépit de « son talent et ses compétences », dixit Galthié. L'explosivité de Woki, entré en jeu à la 64eme minute face aux Irlandais, devrait cependant faire du bien à Murrayfield, sachant qu'il sera secondé par Gabrillagues puis par Posolo Tuilagui. Contre le XV du Trèfle, les avants avaient dû s'adapter. « Il y a eu autour des grands, des poutres, une problématique à gérer. Et elle a été bien gérée par les leaders de touche. Un coup c'est Greg Alldritt qui est rentré, un coup c'est Uini Atonio qui est rentré, un coup c'est Charles Ollivon qui a fait le boulot. On a laissé beaucoup d'énergie dans l'adaptation, il fallait s'occuper de Posolo sur son placement. On a laissé beaucoup d'énergie là, et il nous en a manqué ailleurs », a relevé le sélectionneur. En Ecosse, il faudra bien évidemment éviter de se retrouver une nouvelle fois rapidement en infériorité numérique pour pouvoir réagir dans ce Tournoi 2024.

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