Six Nations : Les Bleus se méfient de Finn Russell

Paul Rouget, Media365 : publié le mercredi 07 février 2024 à 12h33

Excellent sur le terrain, puis en interview, lors de la courte victoire de l'Ecosse contre les Gallois, Finn Russell pourrait poser de gros problèmes aux Bleus samedi à Edimbourg, pour la deuxième journée du Tournoi des Six Nations.

Un "leader naturel" qui n'a pas aimé. Et ne s'est pas privé de le dire. Nommé co-capitaine de l'Ecosse avec Rory Darge pour le Tournoi des Six Nations et auteur d'une excellente prestation samedi dernier à Cardiff, Finn Russell n'est pas homme à mâcher ses mots. Si son équipe a débuté par une courte victoire contre le pays de Galles  (27-26), le XV du Chardon s'est fait très peur, puisqu'il menait 20-0 après une première période parfaitement maîtrisée, puis 27-0 jusqu'au premier essai gallois, inscrit à la 48e minute.

Des reproches à ses coéquipiers

Et ce deuxième acte laisse un goût amer à l'ancien Racingman, auteur de deux pénalités et trois transformations. "Ce qui est très frustrant pour moi c'est que les consignes que j'essayais de donner n'ont pas été écoutées, a-t-il ensuite regretté au micro de la BBC. C'est quelque chose que nous allons devoir travailler en équipe. Quand on reçoit des messages des coachs ou des joueurs, il faut les écouter. Si le message c'est « laisse le ballon » et qu'on va quand même le chercher, alors les joueurs qui y vont doivent examiner leur jeu et se rendre compte qu'ils nous mettent sous pression."

Ramos : "Il a fait un peu ce qu'il voulait"

Beaucoup ont ensuite loué l'honnêteté du capitaine écossais, dont les consignes et celles du staff devront être respectées samedi prochain à Murrayfield, contre un XV de France revanchard. Un choc lors duquel l'ouvreur de Bath sera encore le principal atout d'un XV du Chardon privé de Richie Gray et Luke Crosbie, blessés face aux Gallois. "Ils ont un grand numéro 10, Finn Russell, qui s'il joue dans l'avancée et qu'on lui laisse le temps de faire les choses, distribue le jeu très, très bien. On l'a vu sur la première période, il a fait un peu ce qu'il voulait", a ainsi rappelé Thomas Ramos, bien conscient qu'il faudra particulièrement surveiller l'ouvreur de Bath à Edimbourg, lui qui avait déjà posé pas mal de problèmes aux Bleus lors du dernier Tournoi.

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