XV de France : 5 choses à savoir sur... Paul Gabrillagues

Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 31 janvier 2024 à 16h36

Voici cinq choses à savoir sur le capitaine du Stade Français, 30 ans et extrêmement attaché à ses racines parisiennes, qui sera titularisé vendredi soir en deuxième ligne contre l'Irlande.

Il a attendu plus de quatre ans

Exactement 1 580 jours, soit plus de quatre années et trois mois. C'est le temps que Paul Gabrillagues a attendu pour être rappelé en équipe de France, mais aussi pour fêter sa 17e sélection, depuis le quart de finale du Mondial 2019 perdu contre le pays de Galles (20-19) au Japon. Il était entré en seconde période à la place de Grégory Alldritt, après l'expulsion de Sébastien Vahaamahina.

Il a failli rater ce Mondial

Suspendu six semaines, dans un premier temps, à cause d'un déblayage dangereux lors du match de préparation contre l'Ecosse fin août (cité après la rencontre), sa sanction avait finalement été réduite à trois semaines en appel. Si ça n'avait pas été le cas, nul doute que Jacques Brunel aurait dû se séparer de lui, car il aurait été indisponible pour les trois premiers matchs.

Il était de la tournée de 2018 en Nouvelle-Zélande

Ils sont plusieurs à y avoir survécu, quand même, mais ce n'était pas gagné. Les trois défaites chez les Blacks à l'été 2018, dont deux roustes 52-11 et 49-14, restent un souvenir très douloureux qui représentait malheureusement bien le marasme dans lequel se situait le XV de France à l'époque.

Il est fan du Paris Saint-Germain

Défenseur en football jusqu'à ses onze ans, l'âge où il a bifurqué vers le rugby dans les rangs du PUC (Paris Université Club), c'est un titi parisien comme on n'en fait plus beaucoup. "Je ne suis pas issu d'une famille de rugbymen, je suis d'abord mordu de foot et du PSG, mais époque Pauleta", précisait-il en 2017 (pour Midi olympique). "Mes potes du foot ont halluciné, ils ne m'imaginaient pas avec autre chose qu'un ballon rond."

Il s'est opposé à la fusion avec le Racing

Amoureux de son club parisien et président d'honneur du groupe de supporters des Titis de l'Ovalie, il ne fait pas semblant et ne digérait pas du tout le projet de fusion avec le Racing en 2017 : "Ce n'est pas une fusion, c'est le rachat du Stade Français par le Racing... Donc la mort de notre club, le club de Paris. Je ne participerai pas à cette mascarade. Manifestez-vous et montrez qu'on est nombreux à l'aimer, ce club."

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