Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 17 septembre 2024 à 20h57
Le stade Dominique-Duvauchelle va abriter non pas deux matchs supplémentaires, mais quatre. Et pas n'importe lesquels.
L'ambiance, ou plutôt l'absence d'ambiance au stade Dominique-Duvauchelle de Créteil a déjà été décriée, à l'occasion du succès du Racing face à Clermont ce week-end (33-20). Contraints de déménager de leur antre habituel de Paris La Défense Arena, en raison du démontage des bassins de natation ayant servi aux compétitions de Paris 2024, les Racingmen savaient déjà que ce serait encore le cas les 28 septembre et 12 octobre pour les matchs de Top 14 contre La Rochelle et Toulon, toujours pour ces mêmes opérations qui prennent du temps. Mais ce n'est pas tout.
Michalak : "Une ambiance très triste, une fanfare très triste"
Mardi, on a ainsi appris la tenue de deux nouveaux sommets dans le Val-de-Marne, contre Toulouse le 30 novembre puis les Harlequins pour le début de la Champions Cup la semaine suivante, le 7 décembre. En cause, le concert de Tayc puis le DTR Fight, un gala de boxe organisé par l'influenceur Billy. Comme le réclamait la semaine dernière le manager Stuart Lancaster, il va donc vite falloir se sentir à la maison à Créteil, car les rendez-vous à venir sont parmi les plus gargantuesques de la saison à domicile.
Sauf qu'une fois le premier match passé, le coach (de l'attaque) Frédéric Michalak n'a pas franchement apprécié : "On a été un peu à l'image du stade, c'est-à-dire très tristes dans une ambiance très triste, avec une fanfare très triste." Henry Chavancy y voit autre chose, "le même type de stade que Colombes, peut-être un peu vétuste mais qui a une âme" : "On va faire en sorte que ce soit notre maison, au moins pour le début de saison." Christophe Urios, lui, sait qu'il ne reviendra pas et le manager battu ne s'est pas privé pour y aller franco : "C'est nul, il n'y a rien, il ne se passe rien, pas d'ambiance. On se serait crus dans l'après-Covid."