Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 28 janvier 2022 à 17h09
Le nombre de licenciés est aujourd'hui plus important qu'avant le début de la pandémie, a révélé la Fédération française de rugby, soulignant également la hausse conséquente des pratiquantes.
Le rugby fait toujours recette en France. Et il y a même eu plus de licenciés en 2021 qu'en 2019, avant le début de la pandémie de Covid-19, avec une hausse de 6,76% des pratiquantes et pratiquantes l'an dernier par rapport à 2019, a dévoilé vendredi la Fédération française de rugby (FFR), en marge de la réunion de son comité directeur. "Parmi les grandes satisfactions, une hausse de plus de +22% des pratiquantes", peut-on notamment lire dans ce communiqué, qui souligne aussi que les écoles de rugby ont accueilli +16,9% de jeunes nouveaux pratiquants l'année dernière.
Le Baby Rugby cartonne
Un engouement qui se confirme également chez les jeunes pousses, et la licence Baby Rugby connaît un vrai succès, avec près de 120% de hausse du nombre de licenciés chez les moins de 6 ans. Parmi les raisons évoquées pour expliquer cette hausse de licenciés, outre "les performances et le rayonnement" des différentes équipes de France, masculines et féminines, la FFR insiste aussi sur "l'incroyable capacité de résilience et l'ingéniosité de nos dirigeantes et dirigeants qui, tout au long de cette crise et encore aujourd'hui, ont permis d'assumer cette politique de maintien de l'activité dans le contexte complexe de la crise sanitaire."
Le nombre d'arbitres en baisse
Parmi les (rares) éléments à améliorer, la Fédération française de rugby constate la baisse de 10% des licenciés dans les catégories U14, U16 et U18, et celle, de près de 11%, du nombre d'arbitres, et veut continuer à "susciter de nouvelles vocations chez les jeunes" mais aussi "développer l'arbitrage féminin", en relançant sa campagne nationale de recrutement des arbitres.