Mathieu Warnier, Media365 : publié le dimanche 05 janvier 2025 à 19h30
Solidement accroché à la troisième place du Vendée Globe, Sébastien Simon a profité d'un message vidéo pour présenter ce qui s'annonce d'un point de vue météorologique.
La conclusion de la dixième édition du Vendée Globe se rapproche. En effet, Charlie Dalin a coupé l'équateur ce dimanche après 56 jours, 2 heures, 36 minutes et 23 secondes de course. Derrière lui, Yoann Richomme s'accroche alors que les deux skippers sont désormais attendus sur la ligne d'arrivée entre le 14 et le 15 janvier prochains. Mais, s'ils profitent des alizés pour avancer à bonne allure, le duo de tête se rapprochent du pot-au-noir. Derrière eux, Sébastien Simon est esseulé à la troisième place du classement, avec un peu plus de 600 milles nautiques de retard sur Yoann Richomme et quasiment 1100 milles nautiques de marge sur Thomas Ruyant au pointage effectué par les organisateurs ce dimanche à 15h00. Profitant de l'allure de son monocoque Groupe Dubreuil, le natif de La Roche-sur-Yon a profité d'un message vidéo pour faire le point sur ce qui l'attend dans les jours à venir, notamment d'un point de vue météorologique, lui qui assure auprès du quotidien Ouest-France être « dans les alizés, dans un vent de nord-est ». Mais, pour les jours à venir, la donne pourrait changer.
Simon a défini son programme pour la fin de course
« Je passe Recife, la pointe du Brésil, le 6 janvier vers 18h00. Ensuite, le 7 janvier, je passe l'équateur et le pot-au-noir. Il a l'air très peu actif. » Toutefois, Sébastien Simon concède que « le seul danger serait de se faire piéger avec un pot-au-noir qui remonte avec (eux) ». Un obstacle que le navigateur risque de « passer très à l'ouest ». « Il devrait très peu me ralentir, contrairement aux leaders qui le traverse un peu à l'est », ajoute-t-il. La suite de la remontée vers les Sables-d'Olonne devrait s'avérer bien moins problématique car il s'attend à retourner « dans les alizés de l'Atlantique nord, jusqu'à l'anticyclone des Açores ». « Il sera très actif 24 heures avant que j'arrive, espère Sébastien Simon. Mais avec le passage d'une dépression, il commencera à s'évacuer. Je devrais le traverser le 10 janvier, dans la soirée. » A partir de là, l'objectif sera « d'attraper le premier front », sur lequel il aurait un retard approchant les dix heures. Si tout se passe comme le Vendée l'espère, il devrait passer la ligne d'arrivée dans une fenêtre allant du 16 au 18 janvier prochain avec la troisième place du podium à la clé.