Aurélie Sacchelli, Media365, publié le lundi 06 janvier 2025 à 18h40
Au micro de RTL, le président de la Fédération française de ski Fabien Saguez a raconté les heures difficiles qu'il a vécues après la grave chute subie par Cyprien Sarrazin à Bormio le 27 décembre.
Directeur technique national de la Fédération française de ski de 2006 à 2022, avant d'en devenir le président, Fabien Saguez a vécu de nombreuses chutes de skieurs français, et toutes les inquiétudes qui en découlent en général. Le 27 décembre, le président de FFS a ajouté une nouvelle ligne à ce triste chapitre, avec la chute de Cyprien Sarrazin, le meilleur skieur français de la saison passée, à l'occasion d'un entraînement à Bormio. Evacué en hélicoptère dans un hôpital italien, où il a été opéré d'un hématome intra-crânien, le skieur de 30 ans a été transféré dans un hôpital lyonnais vendredi dernier et va entamer sa phase de rééducation. Si aujourd'hui les nouvelles sont relativement bonnes, Fabien Saguez a reconnu au micro de RTL qu'il avait passé des heures difficiles après la chute de son skieur.
Saguez : "Il y a eu un petit moment de chaleur"
« On a eu quelques heures un peu difficiles, suite à sa chute. Tout de suite après sa chute, même s'il y avait eu une petite perte de connaissance, il était relativement lucide. C'est plutôt le fait que... le temps d'évacuation, d'arriver à l'hôpital, de faire les premiers examens... et c'est à partir de ce moment-là que son état s'est un petit peu dégradé et que la décision a été prise de l'opérer. Il y a eu un petit moment de chaleur. On n'aime pas voir ce genre de chutes. Ça fait plus de vingt ans que j'accompagne des skieurs, à chaque fois qu'on a ce genre de situation, on est tous pas très bien. » Alors que la piste de Bormio accueillera les épreuves de vitesse des Jeux Olympiques de Milan-Cortina en 2026, Fabien Saguez estime que la neige a posé problème aux skieurs : « Je pense que dans le cadre de la chute de Cyprien, et de pas mal d'athlètes à Bormio, ce n'est pas le matériel qui a fait défaut mais plutôt la qualité de neige. (...) L'airbag, a clairement protégé Cyprien, il lui a protégé tout le tronc. » Ce qui va lui permettre de pouvoir remarcher dans les prochains jours, mais aussi effectuer de nouveau tous les gestes du quotidien petit à petit.