Vendée Globe : Simon doit composer avec les algues

Vendée Globe : Simon doit composer avec les algues ©Icon Sport, Media365
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Mathieu Warnier, Media365 : publié le jeudi 09 janvier 2025 à 21h50

S'il se dirige tout droit vers la troisième place du Vendée Globe à la barre de Groupe Dubreuil, Sébastien Simon a confié que sa remontée de l'Océan Atlantique n'est pas aussi sereine qu'espéré en raison d'algues qui perturbe la bonne marche de son monocoque.

C'est une manœuvre inhabituelle que Sébastien Simon a dû effectuer la nuit dernière au milieu de l'Océan Atlantique. Alors qu'il est isolé à la troisième place du classement du Vendée Globe, avec 780 milles nautique de retard sur le solide leader Charlie Dalin, 600 milles nautiques de débours vis-à-vis de Yoann Richomme et 1700 milles nautiques d'avance sur Jérémie Beyou au pointage effectué ce jeudi à 15h00 par les organisateurs de l'épreuve, le skipper de Groupe Dubreuil a ainsi confié avoir été handicapé dans sa remontée vers sa Vendée natale et les Sables-d'Olonne par la présence... d'algues dans certains éléments cruciaux de son monocoque. Ce qui l'a ainsi contraint à reculer. « J'ai fait une marche arrière car j'avais un truc dans la quille, a-t-il ainsi confié dans un message vidéo transmis au quotidien régional Ouest-France. En fait, je me rends compte en regardant la caméra qu'il y a plein d'algues dedans. On les voit passer à l'écran, des sargasses. Il y a des champs partout. »

Simon : « Vive les sargasses ! »

Le natif de La Roche-sur-Yon a alors montré un échantillon de ce qu'il a pu retirer de son embarcation, qui navigue actuellement à l'ouest de l'archipel du Cap-Vert, que le duo de tête a laissé derrière lui dans la journée de mercredi. « Ça se prend dans les foils, dans la quille, il y en a plein, a ajouté Sébastien Simon. Le navigateur vendéen préfère prendre ça avec légèreté, lui qui a une place sur le podium du tour du monde en solitaire, sans escale et sans assistance quasiment assurée au vu des écarts actuels. « Il y a des nappes sur l'eau. Après, le bateau ne démarre plus, a-t-il confié avant de manier l'ironie. Là, j'en ai plein dans le safran, regardez les remous. Vive les sargasses ! » Un souci végétal que le skipper de Groupe Dubreuil va devoir gérer encore environ une semaine. En effet, il est attendu sur la ligne d'arrivée, située au large des Sables-d'Olonne entre le 16 et le 17 janvier prochain, soit deux à trois jours après Charlie Dalin et Yoann Richomme.

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