Mathieu Warnier, Media365, publié le mardi 23 avril 2024 à 15h50
A moins de 100 jours de la Cérémonie d'Ouverture de Paris 2024? la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra a profité de l'inauguration d'une station d'épuration pour rassurer quant à la qualité de l'eau de la Seine pour l'événement.
C'est sans doute un symbole de Paris 2024. Les épreuves de triathlon (30 et 31 juillet, 5 août) et de natation en eau libre (8 et 9 août) doivent être organisées dans la Seine. Récemment, l'ONG Surfrider Foundation a tiré la sonnette d'alarme concernant la qualité des eaux du fleuve qui traverse la Capitale, notamment concernant la présence de la bactérie E.coli. Afin de permettre la tenue des épreuves dans les meilleures conditions, une nouvelle station d'épuration a été inaugurée ce mardi à Champigny-sur-Marne, soit près d'un des affluents de la Seine. A l'occasion de la cérémonie, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra est revenue sur les mesures mises en place pour permettre à nouveau de se baigner dans le fleuve, mettant en avant un « plan d'action très complet » L'objectif affirmé est « d'être au rendez-vous de cet engagement que nous avons pris vis-à-vis des athlètes du monde entier », alors qu'il est également question d'installer entre 20 et 25 aires de baignade destinées au grand public sur les bords de la Seine dès 2025.
Oudéa-Castéra : « Nous y plongerons »
Interrogée sur la possibilité de mettre en place un éventuel « plan B » dans le cas d'une pollution de l'eau trop importante, la ministre des Sports a assuré que tout est mis en œuvre pour que seul le plan A soit d'actualité. Au-delà ce tout ce qui concerne les stations d'épuration, il est également question de « collecter et dépolluer les eaux pluviales de manière à éviter qu'elles fassent déborder les égouts quand il y a des pluies très fortes et des orages très violents ». Des efforts sont consentis pour « la correction des mauvais branchements privés » mais également le « raccordement au tout-à-l'égout de toutes les péniches et les bateaux ». Néanmoins, comme lors de chaque édition des Jeux Olympiques, le calendrier des épreuves pouvant être affectées par les conditions météorologiques, telles le triathlon ou la natation en eau libre pourra être amendé au dernier moment via l'utilisation de « jours de contingence », comme précisé ce mardi par la ministre. Amélie Oudéa-Castéra en a profité pour affirmer de nouveau son intention de montrer l'exemple, aux côtés du Président de la République, de nager dans la Seine. « Il y a quelques années, Jacques Chirac l'avait promis, a-t-elle rappelé. Avec Emmanuel Macron, nous y parviendrons. Nous y plongerons. »