Mathieu WARNIER, Media365, publié le dimanche 26 décembre 2021 à 12h25
Alors que les Jeux d'été de Paris devraient être son dernier grand objectif, Florent Manaudou a récemment confié ne pas se focaliser en permanence sur cet événement mais compte bien être au rendez-vous.
Florent Manaudou se projette mais pas trop. Après avoir parachevé son retour à la natation par la médaille d'argent sur le 50m nage libre lors des Jeux d'été de Tokyo l'été dernier, le nageur français compte bien être présent à l'été 2024 dans le bassin installé au cœur de la Paris-La Défense Arena pour les Jeux organisés à Paris. Toutefois, le natif de Villeurbanne n'a « pas totalement » la tête à cet événement. « On en entend beaucoup parler et c'est le rêve d'une vie de faire les Jeux d'été dans son pays, a déclaré Florent Manaudou dans un entretien accordé à France Info. Il y a des bons côtés et des côtés un peu stressant car on a envie de bien faire devant son public. » Toutefois, avant de se focaliser totalement sur Paris 2024, le quadruple champion du monde en grand bassin veut tout d'abord s'acclimater à son nouvel environnement, lui qui a quitté Marseille pour Antibes. « Je me garde jusqu'à septembre 2022 pour prendre mes marques dans mon nouveau club, avec mes nouveaux entraîneurs, et après je partirai sur deux ans à très haut niveau j'espère », affirme-t-il.
Manaudou : « La motivation sera là »
Quant à faire de Paris 2024 un véritable objectif, Florent Manaudou fait preuve de prudence malgré le temps réduit entre Tokyo et les prochains JO. « Il est sûr mais on ne sait jamais ce qui peut se passer, a-t-il répondu. On peut avoir une blessure ou une grosse baisse de motivation quand c'est une compétition normale... Là, ce sont les Jeux d'été et ils sont à Paris. La motivation sera donc là. » S'il confie ne pas penser à cette échéance chaque jour, il admet que c'est un élément présent quasiment en permanence. « C'est sûr que c'est dans un coin de notre tête, assure Florent Manaudou. Et le fait qu'il n'y ait que trois ans entre deux olympiades rend les choses beaucoup plus simples, surtout pour les sportifs qui sont plutôt en fin de carrière. » Mais, avant Paris, un premier passage obligé sera Fukuoka, qui accueillera les championnats du monde du 13 au 29 mai prochains. « C'est vraiment une année de transition. Je n'ai pas envie de me donner d'objectif, affirme-t-il. Bien sûr, si je me qualifie pour les championnats du monde et que je vais à Fukuoka, je vais avoir envie de gagner, comme d'habitude. » L'argent à Tokyo a visiblement redonné l'appétit de la victoire à Florent Manaudou.