Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 02 février 2022 à 12h12
Perrine Laffont essaie de faire ce qu'il faut pour rester la plus sereine possible à Pékin. A la veille de son entrée anticipée par rapport au calendrier général des Jeux, avec les qualifications dès jeudi, les voyants semblent au vert.
Rendez-vous jeudi à 11h du matin, heure française, pour notre premier grand rendez-vous des Jeux de Pékin : les qualifications du ski de bosses pour Perrine Laffont, un jour avant la cérémonie d'ouverture (finale dimanche). La championne olympique se trouve "plutôt bien" : "J'avais beaucoup de demandes en France, là je suis dans une petite bulle, on a coupé le téléphone et les réseaux sociaux. Je me sens tranquille, je n'ai pas l'impression d'avoir tous les regards sur moi et je me concentre sur la piste." Et que dit-elle, cette fameuse piste ? "C'est bien. Quatre jours d'entraînement, c'est beaucoup. La neige est hyper abrasive, il faut s'adapter car ça change les repères, je me mets en place petit à petit. C'est semblable à Pyeongchang, les bosses sont différentes mais le profil de pente à peu près similaire."
Pour le JDD, Laffont est aussi revenue sur son statut forcément différent depuis 2018, décrivant un changement "intense" : "Tout m'est tombé dessus en même temps. Le téléphone qui n'arrête pas, des e-mails de partout... Sur le moment, j'ai encaissé. J'étais dans une spirale, ça faisait partie du revers de la médaille. Mais la saison suivante, je n'en pouvais plus des sollicitations et des regards rivés sur moi. On ne voyait plus la skieuse, juste l'étiquette de championne olympique. Alors que je n'étais pas prête, pas assez structurée. J'avais 19 ans, quelques victoires derrière moi, mais rien de fou." Depuis, la skieuse de Lavelanet a confirmé son titre de championne du monde sur les bosses parallèles (2019, après 2017), en glanant un autre l'an passé sur les bosses. Elle a aussi remporté deux gros globes de cristal (2019, 2020).