Guillaume MARION, Media365 : publié le mercredi 12 janvier 2022 à 19h40
Ce mercredi, à Ruhpolding, Justine Braisaz-Bouchet a signé la meilleure performance des Françaises sur la poursuite. De quoi faire oublier ses dernières sorties ratés à Oberhof.
Après un week-end compliqué en Autriche à Oberhof, Justine Braisaz-Bouchet a rectifié le tir. En effet, le week-end dernier, la Français n'avait guère brillé sur le sprint (34eme, cinq fautes au tir) ou la poursuite (30eme, sept fautes). Or, ce mercredi, la native d'Albertville a montré un bien meilleur visage en Allemagne. Grâce notamment à un 9 sur 10 au tir, Braisaz-Bouchet a terminé une très belle cinquième place à Ruhpolding, signant du même coup la meilleure prestation des Françaises. Derrière notamment la Suédoise Elvira Oeberg, la biathlète tricolore pouvait savourer ce bon résultat, prometteur avant les prochaines courses dans le Alpes bavaroises. « C'est une course avec la manière et je suis particulièrement contente de mon tir. C'est dommage pour la faute sur le debout car la balle sort un peu toute seule. L'important pour moi aujourd'hui, c'est d'être présente sur le pas de tir », a-t-elle expliqué.
« Je me suis bottée les fesses »
« Dès le tir couché, j'ai réussi à mettre en ordre mes priorités et à les appliquer sur le tapis. C'était super bon. (...) À Oberhof, j'avais le plein de confiance et de bonnes idées avant le départ des courses, mais sur le pas de tir, j'arrive certainement avec des peurs qui refont surface. Ça se traduit par un manque de lucidité et je me retrouve absorbée par les attentes de résultats. Aujourd'hui (mercredi), j'ai analysé ce comportement qui m'a déçu la semaine dernière. Je me suis bottée les fesses pour passer au-dessus de mes peurs et faire ce que je voulais sur le tapis, a par la suite confié Braisaz-Bouchet, au micro de la Chaîne L'Equipe. Et pourtant, je peux vous dire que j'avais la trouille. Je sais que je suis capable de (bien) tirer, mais cette décision je ne dois pas la prendre pour aujourd'hui seulement, mais pour chaque balle durant tout le reste de ma carrière. J'en ai vraiment marre de passer à côté de mes courses. »