Marie Mahé, Media365, publié le mercredi 22 novembre 2023 à 10h40
Ce week-end, Émilien Jacquelin retrouve la Coupe du monde de biathlon, pour la toute première fois depuis le mois de janvier dernier. De quoi provoquer une certaine impatience chez le Français.
Coup d'envoi de la saison 2023-2024 de la Coupe du monde de biathlon. Avec une première étape prévue dès ce week-end du côté d'Östersund en Suède. Le clan français pourra notamment compter sur un homme en particulier, qui va effectuer son grand retour aux affaires. En effet, il s'agit d'Emilien Jacquelin. Le Dauphinois, aujourd'hui âgé de 28 ans et double médaillé olympique, n'est plus apparu sur le circuit mondial depuis le mois de janvier dernier et l'étape qui s'est disputée du côté d'Antholz, en Italie. Soit il y a plus de dix mois désormais. A quelques jours de sa reprise, le Français, qui avait mis un terme à sa saison à l'issue de la dernière édition des championnats du monde, qui s'était déroulée du côté d'Oberhof en Allemagne, pour retrouver une certaine fraîcheur mentale, s'est exprimé auprès de Nordic Magazine, il y a quelques jours de cela, alors qu'il se trouvait encore du côté de Bessans, en Savoie. C'est là où était situé le camp de base du tout dernier stage de préparation de l'équipe de France.
Jacquelin : "Très vite, l'idée de reprendre m'est venue en tête"
Présent depuis ce mardi, du côté d'Östersund en Suède, le Tricolore semble avoir retrouvé une certaine forme de sérénité : "Très vite, l'idée de reprendre m'est venue en tête. Cela m'a assez vite apaisé. (...) Pendant cette période, il y a eu des demandes extra sportives et je me suis rendu compte que je voulais faire ça, mais plus tard. C'est là où j'ai compris que le souci n'était pas le biathlon, mais comment je le pratiquais. Je ne m'y retrouvais plus. Mentalement, j'ai eu cette sensation de m'être arrêté six mois." Le double champion du monde de la poursuite a poursuivi : « Je voudrais bien faire table rase du passé. La fin d'hiver passé reste comme une ombre encore présente qui, d'un point de vue positif, me permet de toujours rester en alerte et de ne pas faire l'effort de trop. Dans l'autre sens, je n'ai pas encore l'impression d'être à 100 % de mon investissement mental et physique. Il y a encore cette peur de retomber dans la difficulté de l'hiver passé. J'espère switcher dès la première semaine de l'hiver. » Avant de conclure : « Ce serait mentir que de dire que je n'ai pas d'objectifs, mais c'est également le cas de dire que j'ai quelque chose de précis en tête. Je peux cependant annoncer que je ressens une réelle envie et une volonté de réussir (...) »