Mathieu Warnier, Media365, publié le mercredi 02 octobre 2024 à 20h00
Comme demandé par le CIO en juillet dernier au moment de l'attribution des Jeux Olympiques d'hiver 2030 aux Alpes françaises, le Premier Ministre Michel Barnier a signé ce mercredi les garanties financières concernant l'organisation de l'événement.
Après Chamonix, Grenoble et Albertville, les Alpes françaises vont bien vibrer en 2030. Après avoir donné son feu vert dès le mois de novembre au dépens de la Suède et de la Suisse, le Comité International Olympique avait annoncé le 24 juillet dernier, en amont de l'ouverture de Paris 2024, l'attribution de la 26eme édition des Jeux Olympiques d'hiver au rassemblement des régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Toutefois, l'instance basée à Lausanne avait assorti cette désignation à une condition, la signature d'une garantie financière par le gouvernement. Une formalité qui devait être accomplie d'ici au 1er octobre mais, face à la situation politique actuelle, cette date limite n'était pas gravée dans le marbre. La semaine passée, le nouveau ministre des Sports Gil Avérous avait assuré que cela n'était qu'une question de temps. Une formalité qui a été effectuée ce mercredi par le Premier Ministre Michel Barnier au travers d'une lettre destinée à Thomas Bach, président du CIO.
Un vote du Parlement encore attendu
Dans ce document, dont l'intégralité a été rendue publique sur les réseaux sociaux par l'ancien président de la région Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez, le locataire de Matignon a pris « l'engagement de garantir le financement de tout éventuel déficit budgétaire du comité d'organisation des Jeux Olympiques ». Il y a également un engagement des autorités à rembourser au CIO « des avances ou autres contributions versées au COJO » en cas d'annulation des Jeux Olympiques et Paralympiques d'hiver prévus dans les Alpes françaises. Il s'agit donc du dernier obstacle majeur qui était encore sur le chemin de cette attribution. Comme le précise le Premier Ministre dans sa lettre, il ne manque plus qu'un vote du Parlement dans le cadre du budget pour que ces garanties financières soient gravées dans le marbre. A partir de là, le mouvement olympique pourra lancer les grandes manœuvres pour préparer l'événement, avec notamment la mise en place du comité d'organisation, au sujet duquel beaucoup de voix s'élèvent pour qu'il soit présidé par Martin Fourcade.