Guillaume Marion, Media365, publié le mercredi 06 novembre 2024 à 14h45
Désormais à la retraite après avoir mis un terme à son immense carrière cet été à l'issue des JO de Paris 2024, Nikola Karabatic est revenu sur ce dernier match face à l'Allemagne.
Cet été, lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, deux immenses joueurs ont décidé de dire stop à l'issue du tournoi. Forcément, que ce soit Nikola Karabatic ou Mikkel Hansen, les deux espéraient terminer de la plus belle des manières. Malheureusement pour le premier nommé et pour l'équipe de France, c'est le Danois qui a fini en beauté. De son côté, le Français a vécu une dernière compétition frustrante qui s'est terminée sur une défaite en quart de finale face à l'Allemagne, alors que les Bleus étaient à deux doigts de se qualifier pour le dernier carré du tournoi olympique. « Je n'y repense plus trop. Mais les jours d'après, oui, parce que la fin avait été abrupte. Sur le coup, on a un peu l'impression d'être les Italiens en finale de l'Euro 2000 de foot, prêts à célébrer et finalement... non. Le lendemain, ma famille n'est pas encore rentrée à Paris et je suis seul chez moi, à regarder les JO sur mon canapé... », a expliqué Karabatic, à propos de cette terrible fin de rencontre.
Karabatic : « Cela restera dans ma mémoire »
« Ma carrière est terminée, je vois les autres remporter des médailles, cela me fait bizarre. À vie, nous garderons tous une petite pointe de déception d'être passés tout proche de ramener quelque chose. Mais les émotions sont retombées, j'arrive à me retourner sur l'événement avec philosophie et même avec joie. Je les ai joués ces JO de Paris, à 40 ans, et cela ça restera dans ma mémoire. (...) L'erreur de Dika Mem ? Il fait un super match, c'est juste le sport et c'est terrible que cela tombe sur lui. Je lui ai dit que je l'aimais, que c'était un super joueur et qu'il allait simplement avoir ce fardeau quelque temps, a par la suite déclaré Karabatic, lors d'un entretien accordé à L'Equipe. Qu'il allait maintenant devoir dépasser ce moment, même en faire une arme, et je suis sûr qu'il y arrivera. » Désormais, le Français (40 ans) profite paisiblement de sa retraite sportive.