Parker : "J'étais à deux millimètres de perdre mon oeil !"

Parker : "J'étais à deux millimètres de perdre mon oeil !"©Panoramic, Media365

Thomas Siniecki, Media365 : publié le vendredi 03 novembre 2023 à 20h01

En 2012, Tony Parker avait été la victime indirecte des foudres de Chris Brown et Drake, alors en lutte visiblement bestiale pour leur collègue chanteuse Rihanna. Ça aurait pu virer au drame.

Les fans de basket se souviennent tous de Tony Parker jouant avec une paire de lunettes en 2012, au cours des Jeux Olympiques de Londres. Il a très vite été su, grâce au Français le confirmant lui-même, que c'était à cause d'un éclat de verre reçu lors d'une soirée et surtout une bagarre impliquant les deux rappeurs Chris Brown et Drake, au sein d'une boîte de nuit à New York.

"Le docteur m'a dit que je devais être opéré immédiatement"

Plus de onze ans après les faits, le quadruple champion NBA avec les San Antonio Spurs est revenu sur cet épisode pour Canal+ (dans l'émission Clique) : "Ils se battaient à l'époque pour Rihanna, et puis c'est un peu parti en vrille à la fin. J'ai pris un éclat de verre dans l'oeil en protégeant mon ex-femme. Je n'avais pas fait vraiment attention, on était en soirée... Et le lendemain, en partant vers la France, j'avais mal pendant tout le voyage. Je suis alors allé à l'hôpital spécialisé pour les yeux, dès l'atterrissage, et le docteur m'a dit que je devais être opéré immédiatement car j'étais à deux millimètres de perdre mon oeil, si on n'enlevait pas le bout de verre et qu'il se cassait !"

A l'époque, Tony Parker n'avait pas donné de détails aussi alarmants, alors qu'il préparait une véritable course contre la montre en vue des JO. Il révélait que son ami Cut Killer, un DJ français, était aussi présent et que les deux hommes avaient leur t-shirt recouvert de sang : "C'est la cornée qui est touchée. Je ne peux rien faire pendant sept jours, je porte une lentille thérapeutique et je mets des gouttes. J'ai eu de la chance, j'étais à deux doigts d'avoir des points de suture." En juillet, il obtenait finalement le feu vert des médecins américains pour rejoindre les Bleus, ce qui lui provoquait alors un énorme soulagement, de même que son coach Vincent Collet : "Je l'ai eu au téléphone, je l'ai senti aussi soulagé que moi. C'était très pénible et angoissant." Les Français avaient finalement échoué en quarts de finale face à l'Espagne (66-59), un début de bagarre générale à la clé.

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