Thomas Siniecki, Media365 : publié le samedi 02 mars 2024 à 10h57
Pourtant mal embarquée, l'AS Monaco a gagné vendredi à Barcelone (67-77) en Euroligue, un cap supplémentaire dans la montée du club princier vers les sommets continentaux.
A force de banaliser les exploits, on en finit presque par ne plus être surpris. C'est pourtant bien une performance majuscule qu'ont à nouveau réussi les Monégasques vendredi chez le grand Barcelone, dauphin du Real Madrid dans cette saison régulière, en s'y imposant pour la première fois de leur histoire (67-77). Mike James n'est plus qu'à onze points de devenir le meilleur marqueur de tous les temps en Euroligue, la plus grande des compétitions européennes, avec 4 444 unités contre 4 455 pour la légende Vassilis Spanoulis.
Motiejunas : "La première victoire à Barcelone de toute ma carrière !"
"C'est une victoire importante, mais plutôt que de penser à la deuxième place, il faut d'abord sécuriser le top 4 qui offre l'avantage du terrain en quarts, tempère Donatas Motiejunas (sur Skweek). On n'a pas très bien joué au début, mais tout le monde a monté le curseur un peu plus haut." Le pivot lituanien s'enthousiasme quand même un peu face à l'événement : "C'est la première victoire à Barcelone de toute ma carrière !" La Roca Team, qui a participé au dernier Final Four, enchaîne une cinquième victoire et retrouve la troisième place à égalité avec le Panathinaikos et Bologne, à désormais un petit succès de la deuxième place du Barça. Et quand on sait que l'ASM recevra cinq fois lors de ses sept derniers matchs et qu'elle les disputera tous face à des équipes de la deuxième moitié de classement...
Le coach Sasa Obradovic salue une victoire qu'il juge tout simplement méritée : "On a fait un match de grande qualité, on gagne en défense. On a du talent, ça fait plusieurs matchs qu'on gagne comme ça. Mais celui-là, c'est peut-être un de nos meilleurs de la saison dans le genre... C'est encore long, ça fait deux mois qu'on est excellents en déplacement. Nous avons été solides des deux côtés, on a compensé ce qu'on a manqué. C'est une victoire d'équipe, ça va être dur de redescendre sur terre après un tel résultat." L'impitoyable calendrier démentiel de l'Euroligue ne laissera pourtant pas le choix, et c'est tant mieux. On en redemande.