Marie Mahé, Media365, publié le mercredi 29 juin 2022 à 12h40
Dans un entretien accordé à L'Equipe, David Otto, le propriétaire américain de Pau-Lacq-Orthez, est confiant dans le fait de pouvoir apporter les garanties nécessaires pour le maintien du club au plus haut niveau.
David Otto est confiant. Pourtant, le président américain du fonds d'investissement CSG, propriétaire de Pau-Lacq-Orthez, a vu le conseil supérieur de gestion, le "gendarme" financier de la Ligue nationale de basket, prononcer le 23 juin dernier, un "refus d'engagement" de son club, neuf fois champion de France et pourtant parfaitement bien installé en Betclic Elite, en raison de sa situation financière. Cette année, la formation a remporté la Coupe de France et a même été également demi-finaliste du championnat de France. Otto assure que les sommes ainsi que les garanties demandées par la LNB et nécessaires au sauvetage du club seront bel et bien fournies à la date demandée, c'est-à-dire au 11 juillet prochain, après le recours formulé par Pau.
"Je serai surpris qu'ils confirment les sanctions"
Auprès de L'Equipe, Otto a expliqué la décision de la LNB : "Elle donne trois raisons. Premièrement, elle nous reproche de ne pas avoir respecté les termes d'un courrier que nous lui avons adressé au mois de janvier (2022) qui disait que nous avions deux millions d'euros disponibles sur un compte. Mais ces reproches ne sont pas fondés. Deuxièmement, il apparaît qu'elle veut des garanties (pour 2022-2023). Ce ne sont pas les mêmes en France qu'aux USA, mais peu importe, on se prépare à les présenter, il n'y a pas de problème. Ensuite elle nous demande de baisser notre budget (prévisionnel). Ce qu'on a fait car on préfère rester prudent. Il y a en ce moment un climat négatif avec beaucoup de résistances de la part des joueurs et des partenaires. Pour résumer, nous avons l'intention d'informer la LNB qu'on pourra fournir les capitaux demandés, soit 1,1 million d'euros, ainsi que les garanties, et qu'on va baisser le budget. On va très vite rétablir la situation financière." Tout en se disant optimiste par rapport au recours examiné le 11 juillet prochain : "Oui, si on reste sur les demandes formulées par la Ligue. Sinon, je serai surpris qu'ils confirment les sanctions."