Paul Rouget, Media365 : publié le vendredi 01 mars 2024 à 18h56
Alors que Red Bull assurait que l'enquête sur son patron Christian Horner, accusé de "comportements inappropriés" avec une collaboratrice, était close, un mail anonyme relance tout avant le premier Grand Prix de la saison de F1, à Bahreïn.
Alors que la saison de Formule 1 reprend ses droits ce week-end à Bahreïn, on ne parle presque de que de ça. « Ça », ce n'est pas que le roman de Stephen King, c'est aussi le scandale dans lequel se retrouve Christian Horner, le patron de Red Bull, à qui il est reproché des "comportements inappropriés" auprès de l'une de ses employées. Et le communiqué de l'écurie six fois championne du monde des constructeurs, sur l'air de « circulez, y'a rien à voir », n'y a pas changé grand-chose. Red Bull y écrivait que "l'enquête indépendante sur les allégations formulées à l'encontre de M. Horner (était) terminée", et que "le grief (avait) été rejeté". Mais cette enquête confidentielle, qui aurait été "menée de manière équitable, rigoureuse et impartiale", ne convainc pas franchement le paddock. D'autant plus que jeudi, un mail censé contenir les détails des échanges en question a été envoyé de manière anonyme à plus de 200 personnes, dont les neuf autres patrons d'écurie, ceux de la Formule 1 ainsi qu'à des journalistes.
Wolff veut "plus de transparence"
Et dans ce mail, on retrouve des captures d'écran des messages, notamment à caractère sexuel, des photos ou autres vidéos entre Horner et la femme en question. Des documents qui seraient issues de l'enquête menée par un cabinet d'avocats indépendants. "Je ne commenterai pas les spéculations anonymes, mais je le répète, j'ai toujours nié ces allégations. J'ai respecté l'intégrité de l'enquête indépendante et j'ai pleinement coopéré à chaque étape du processus", a réagi le patron de Red Bull après ce nouveau rebondissement. Son meilleur ennemi Toto Wolff, à la tête de Mercedes, réclame "plus de transparence". "J'estime que nous ne pouvons pas vraiment regarder derrière le rideau mais au final, il y a une femme dans une organisation qui a parlé aux RH et a dit qu'il y avait un problème, qui a fait l'objet d'une enquête et hier, la F1 a reçu un message disant que tout allait bien, a expliqué l'Autrichien. Je pense que sur des sujets aussi critiques, il faut plus de transparence." La suite au prochain épisode...