Mathieu Warnier, Media365, publié le mercredi 02 octobre 2024 à 21h10
Malgré l'appui massif des écuries, le projet de course sprint destinée aux jeunes pilotes organisé en fin de saison à Abu Dhabi ne pourra pas se matérialiser dès 2024.
Les jeunes pilotes vont devoir prendre leur mal en patience. Depuis plusieurs années, le règlement impose aux écuries de faire rouler à deux reprises des pilotes ayant participé à moins de deux Grands Prix lors de la première séance d'essais libres d'une manche du championnat. Toutefois, si les écuries les plus fortunées peuvent mettre en place des programmes offrant à leurs jeunes pousses l'opportunité de piloter des monoplaces d'années antérieures, cela n'offre pas aux candidats à un baquet dans la catégorie reine une véritable opportunité de démontrer leur talent. Une situation qui a poussé l'ensemble du paddock à réfléchir à d'autres solutions permettant d'offrir plus d'opportunités aux pilotes ayant peu d'expérience. C'est pour cela qu'un projet a germé au sein de la Commission F1, qui rassemble les dirigeants d'écuries ainsi que des représentants de la FIA et de la FOM pour évoquer des évolutions réglementaires pouvant être proposées au Conseil Mondial du Sport Automobile, seule autorité en capacité de ratifier de tels changements.
Le projet de sprint pour jeunes pilotes attendra 2025
Il s'agit de profiter des essais de fin de saison organisés à Abu Dhabi pour offrir à dix jeunes pilotes l'opportunité de participer à une course au format sprint. Cette dernière serait précédée d'essais libres et d'une séance de qualifications. Ce sujet a été à l'ordre du jour d'une réunion de la Commission F1 organisée ce mercredi au siège de l'écurie Racing Buls, à Faenza. Toutefois, ce projet ne pourra pas aboutir dès cette année. « Alors que le projet a reçu un soutien massif, il a été décidé qu'en raison de contraintes liées au calendrier et d'organisation, cet événement n'aura pas lieu en 2024 et les discussions se poursuivront afin de formuler un concept et un plan pour 2025 », a annoncé la Fédération Internationale de l'Automobile dans un communiqué. En conséquence, les écuries en resteront aux plans actuels imposant la participation de pilotes ayant peu d'expérience à deux séances d'essais libres en lieu et place des titulaires.