Aurélien CANOT, Media365, publié le lundi 30 novembre 2020 à 11h41
Romain Grosjean devrait quitter dès mardi l'hôpital, où il avait été admis dimanche, et où le team manager de l'équipe Haas Günther Steiner est venu lui rendre visite lundi.
Sorti incroyablement indemne du terrible accident dont il a été victime dimanche lors de ce Grand Prix de Bahreïn qui a vu sa monoplace se désagréger puis prendre feu dans le premier tour de la course après avoir percuté le rail à plus de 200 km/h, Romain Grosjean, resté 28 secondes dans sa voiture en flammes, pourrait quitter l'hôpital dès mardi. Dans un communiqué publié au lendemain de cet accident effroyable qui a glacé le sang de tous les pilotes, le vainqueur Lewis Hamilton compris, l'équipe Haas a donné des nouvelles de son pilote, miraculé, confirmant au passage que le Français parvenu à s'extirper de sa machine tandis qu'un pompier tentait de repoussait les flammes à pleine puissance ne souffrait finalement d'aucune fracture aux côtes - comme cela avait été annoncé dans un premier temps. Le natif de Genève regagnera donc son domicile mardi avec uniquement des brûlures aux mains.
Günther Steiner est venu voir Grosjean
« Romain Grosjean continue sa convalescence au BDF Hospital de Bahreïn, où il a passé la nuit. Le traitement qu'il a reçu pour soigner ses brûlures aux mains s'est bien passé et il est prévu qu'il sorte mardi de l'hôpital », indique ce lundi l'écurie américaine chère à Günther Steiner, venu rendre visite tôt dans la matinée à son protégé. La veille, déjà, dans une vidéo relayée par son équipe, le pilote qui dispute probablement cette année sa dernière saison en F1 avait donné des nouvelles rassurantes de sa santé. « Salut tout le monde. Je voulais juste dire que je vais bien. Presque bien (sourire) », avait même plaisanté le sportif de 34 ans, un peu plus de sept heures après avoir croisé la mort de très près.
Et lui qui avait toujours été un farouche opposant au halo, avait même dû se résoudre à reconnaître finalement son intérêt. « Je n'étais pas favorable au halo il y a quelques années. Mais sans ça, je ne pourrais pas vous parler en ce moment. » Quarante huit heures plus tard, il sera pourtant dehors.