Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 26 juin 2024 à 21h48
La nouvelle piste violette du Stade de France, qui accueillera les épreuves d'athlétisme des Jeux olympiques 2024, a été inaugurée mardi 25 juin.
Des licenciés locaux ont testé mardi la nouvelle piste d'athlétisme du Stade de France, celle qui servira bien sûr pour Paris 2024 dans un peu plus d'un mois (du 2 au 11 août) pour le sport olympique roi). Raphalledy Guillaume, jeune sprinteur de 17 ans qui a disputé la finale du 100 m, a eu l'impression de s'envoler, comme il l'a confié auprès de nos confrères de L'Equipe : "Je me sentais très léger, ça change des pistes dures, on pose le pied au sol et la piste nous permet de nous propulser. Je n'avais jamais vu de piste de cette couleur, ça donne envie de s'envoyer encore plus." Du violet, en l'occurrence. "L'organisation, la musique, l'ambiance est bonne, c'est magique d'être là." Car oui, ce n'est pas seulement la piste qui a été testée.
Blondel : "Se concentrer sur l'organisation, le protocole"
Alain Blondel, le directeur de l'athlétisme pour Paris 2024 (largement rompu à ce genre d'exercice), fait le bilan : "On sait très bien que le Stade de France sait gérer le public en nombre et en grande quantité, ce n'est pas ce qu'on avait besoin de tester. Il n'y a pas de public et de TV parce qu'on veut se concentrer sur l'organisation, le protocole. On a besoin de tester des gens et des équipes qui ont très peu travaillé ensemble, de faire une liaison avec des juges."
Le grand organisateur sportif, forcément d'une attention extrême, dénombre à peu près 200 juges et 350 volontaires dans le stade, "donc c'est important de voir comment ils se comportent et appréhendent ce stade, afin de les aider un petit peu". Un bac à sable à rehausser de deux ou trois centimètres, voilà le genre de détail qui a aussi attiré l'oeil.