Triathlon/Beaugrand : « Je me sens beaucoup plus libérée »

Triathlon/Beaugrand : « Je me sens beaucoup plus libérée » ©Icon Sport, Media365
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Clément Pédron, Media365, publié le dimanche 06 octobre 2024 à 12h15

Présente à Toulouse pour le circuit international Supertri ce dimanche, la championne olympique de triathlon Cassandre Beaugrand a accordé un entretien à l'AFP dans lequel elle revient sur son sacre lors des Jeux Olympiques de Paris 2024. Elle en a également profité pour en dire plus au sujet de ses futurs objectifs.

C'est à l'entendre à l'arrivée de l'épreuve féminine de triathlon des Jeux Olympiques de Paris 2024 que l'on a mesuré à quel point Cassandre Beaugrand venait de réaliser quelque chose de grand. Quelques instants plus tôt avant la course, la triathlète vomissait. Mais ce surplus de stress, elle l'a « évacué » pour mieux se remobiliser. Résultat, la Française est devenue championne olympique devant la Suissesse Julie Derron et la Britannique Beth Potter. Quelques mois ont passé depuis ce titre et la Tricolore est revenue à son quotidien, un peu plus dans l'ombre.

Présente en Occitanie pour l'étape du circuit international Supertri ce dimanche, Cassandre Beaugrand est revenue pour l'AFP sur sa nouvelle vie de médaillée olympique. « Ça n'a pas beaucoup changé ma vie, a reconnu la championne. Cela a été impressionnant juste après les Jeux, mais on revient vite à la vie normale ensuite. J'ai repris l'entraînement, je suis retournée faire des compétitions... Les Jeux ont peut-être un peu plus marqué les esprits, j'ai gagné une médaille, mais je ne suis pas comme Léon (Marchand), qui en a ramené plusieurs pour la France. Ça ne me dérange pas plus que ça, j'aime bien aussi passer un peu plus inaperçue. »

Présente à Los Angeles en 2028 ?

Même si Cassandre Beaugrand est revenue dans son quotidien plus discret selon son propre aveu, elle n'oublie pas pour autant ce qu'elle a fait ces derniers mois ni la portée de sa performance. « J'ai accompli le rêve de toute une vie, se souvient la Française toujours pour l'AFP. J'ai évacué tout le stress que j'avais en moi de vouloir réaliser ça à tout prix. Maintenant, chaque course est un bonus. Je n'ai plus la pression que j'avais auparavant en me disant : il faut que je fasse mes preuves, que j'y arrive. Je me sens beaucoup plus libérée. » Même si le plus gros de son objectif de cette année est passé, la triathlète reste motivée pour la suite de sa saison même si le calendrier est moins excitant. « Ce serait mentir de dire que c'est toujours la même motivation, surtout sur cette fin de saison où ça commence à tirer un peu. C'est un peu plus difficile, mais j'ai encore un objectif : essayer d'être championne du monde dans deux semaines. Je suis leader du circuit et il ne reste qu'une course (le 19 octobre à Torremolinos). J'espère que je vais réussir à aller chercher ce titre parce que je n'ai jamais été championne du monde. » Et quid des Jeux Olympiques de Los Angeles en 2028 ? La Française ne dit pas non, elle n'a « pas prévu d'arrêter prochainement » et ne se « fixe pas de date » concernant sa fin de carrière. « J'irai jusqu'à temps que je n'en puisse plus, estime la Française. Pour l'instant, tant que je prends du plaisir comme ça, je n'ai pas envie de m'arrêter. »

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