Pavon : « Je peux gagner n'importe quel tournoi »

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Aurélien Canot, Media365, publié le mardi 18 juin 2024 à 10h33

Paradoxalement, cet US Open qu'il a terminé à la 5eme place après avoir longtemps pu rêver de la victoire, n'a pas du tout effrité la confiance de Matthieu Pavon. Le Toulousain semble même avoir quitté Pinehurst plus fort psychologiquement que jamais.

En termes d'ascenseur émotionnel, Matthieu Pavon a été gâté ce week-end en Caroline du Nord. Le Toulousain, qui a terminé à une magnifique 5eme place cet US Open remporté par l'Américain Bryson DeChambeau, est passé par tous les sentiments, pour tourner finalement le dos au green de Pinehurst avec une frustration certaine, et compréhensible sachant que la nouvelle pépite du golf français, premier de nos représentants depuis Grégory Havret en 2010 à terminer aussi haut classé un Majeur, a longtemps eu le podium et même la victoire en ligne de mire. Cela ne semble pas avoir atteint pour autant le premier Tricolore à remporter un tournoi sur le PGA Tour, fin janvier à Torrey Pines. Au contraire, Pavon ressort de ce week-end en Caroline du Nord avec désormais la certitude que cette première victoire dans un Majeur qu'a plus que jamais en tête - et dans les jambes - celui qui avait terminé 12eme du dernier Masters, n'est plus qu'une question de temps. Elle est même peut-être très proche, à l'entendre. "Je suis vraiment convaincu que quand je suis dans une très bonne semaine, je peux quasiment gagner n'importe quel tournoi", assure dans L'Equipe le fils de l'ancien footballeur Michel Pavon.

Pavon : "Ce sont les autres qui pensent que j'avais des doutes"

Le 20eme mondial ne comprend d'ailleurs pas comment certains ont pu douter de sa capacité à briller sur cet US Open, uniquement parce qu'il avait connu une petite baisse de régime les semaines précédant le rendez-vous. Lui, en tout cas, ne s'est jamais interrogé. "Les doutes, ce sont les autres qui pensent que j'en avais, répond Pavon dans L'Equipe (...) Énormément de choses ont changé dans ma vie ces six derniers mois. C'est un peu normal de flancher deux-trois semaines, mais en rien ça n'effrite ma confiance en moi." Des émotions "assez énormes" comme celles qu'il a connues ce week-end, le natif de la Ville Rose devrait donc en connaître très rapidement de nouveau. En espérant cette fois que cela se finira en apothéose.

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