Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 30 mai 2024 à 09h43
De Château-Gontier le matin à Laval le soir, la flamme olympique a parcouru le département de la Mayenne.
Malgré la pluie qui accompagne la France - les spectateurs de Roland-Garros sont bien placés pour le savoir -, la flamme olympique continue son Grand Relais. Les Mayennais se sont déplacés mercredi, même si la météo a par exemple réduit l'affluence au belvédère de Pré-en-Pail, de 10 000 spectateurs attendus à 1 000 à peine (d'après les informations relayées par France Bleu). Après un départ de Château-Gontier, ce sont les communes de Cossé-le-Vivien, Sainte-Suzanne-et-Chammes, Chailland, Mayenne et enfin Pré-en-Pail puis Laval qui ont été les étapes de mercredi.
"On voit dans les yeux des gens que ça pétille"
Dans la préfecture, avant l'embrasement du chaudron final effectué par François Pervis (septuple champion du monde de cyclisme sur piste, médaillé olympique par équipes mais aussi paralympique en tant que guide), Manuela Montebrun ou encore Jacky Durand, autre grande figure du cyclisme local, ont également porté la flamme. Et bien sûr, comme partout depuis trois semaines, d'innombrables relayeurs anonymes qui s'en souviendront toute leur vie et font vivre l'esprit olympique.
Un moment "émouvant" pour Pascal Foucher, apiculteur et premier relayeur à Sainte-Suzanne (un des plus beaux villages de France) cité par Ouest-France : "On avait un peu la pression au début. Ce sont des émotions un peu particulières. Et on voit dans les yeux des gens que ça pétille, c'est génial." Jean-Yves Racin, ancien éducateur sportif, se targue lui d'avoir été "le premier à détecter le talent de Montebrun" : "Je fête mes 73 ans, j'ai été surpris d'être choisi et j'ai vu que ça faisait plaisir aux autres ! Je me suis donc dit que c'était le bon moment : la boucle est bouclée !"