Mathieu Warnier, Media365 : publié le mardi 02 juillet 2024 à 15h20
Alors que les Pays-Bas affrontent ce mardi la Roumanie à l'occasion des huitièmes de finale de l'Euro 2024, les supporters des « Oranje » ne cessent de se signaler par leur nombre et leur ferveur à même de faire trembler la terre.
On ne peut pas les manquer. Depuis le début de l'Euro 2024 organisé en Allemagne, les supporters de la sélection des Pays-Bas font le déplacement en grand nombre à chaque match. S'ils ne sont pas tous détenteurs de billets pour les rencontres des joueurs de Ronald Koeman, cela ne les empêchent pas de faire la fête bien avant le coup d'envoi mais également après. Au-delà de leur couleur orange caractéristique, ils ont un autre symbole de ralliement, l'« Oranjefans Bus », dont la première sortie remonte aux barrages de l'Euro 2004 et une rencontre face à l'Ecosse. « Le projet date d'une vingtaine d'années, a confié dans les colonnes du quotidien Le Parisien Nicole Hejj, membre du comité qui organise les déplacements de ce bus. Un petit groupe de fans a estimé que ce serait une bonne idée de trouver une manière originale de venir aux matchs de l'équipe nationale. Deux d'entre eux ont acheté un bus impérial anglais et l'ont customisé comme il est maintenant, de couleur orange. »
Le sol vibre quand les Néerlandais passent
Avant chaque rencontre des « Oranje », ce bus ouvre un impressionnant cortège composé de plusieurs dizaines de milliers de supporters, un nombre qui a même atteint les 50 000 participants depuis le début de l'Euro 2024. Et quand ils passent, ça se ressent ! En effet, quand la musique est lancée depuis le bus, les mouvements coordonnés de l'ensemble de ces supporters vont vibrer le sol. Les habitants du centre ville de Hambourg, Leipzig et Berlin ont pu en faire l'expérience et ceux de Munich peuvent s'y préparer quand bien même l'Allianz Arena est située en périphérie de la capitale bavaroise. Mais, surtout, ce rassemblement reste bon enfant avec aucun incident répertoriée depuis le début de la compétition et les rivalités locales qui sont mises de côté. « Peu importe le club que l'on supporte, que l'on soit fan du PSV, de l'Ajax Amsterdam ou de Feyenoord, quand on se rencontre et qu'on porte du orange, on oublie tout, assure Nicole Hejj. Quand j'ai fait ma première parade en 2012, j'étais très surprise de l'harmonie et de la chaleur de tous les fans. Tout le monde est connecté, c'est comme une grande famille. » Un soutien de poids qui devrait aider les coéquipiers de Xavi Simons à l'occasion de leur huitième de finale contre la Roumanie puis le reste de la compétition.