Mathieu Warnier, Media365, publié le dimanche 30 juin 2024 à 21h55
Seulement 12eme du Grand Prix des Pays-Bas ce dimanche à Assen, Fabio Quartararo a assuré que sa Yamaha ne pouvait pas faire beaucoup mieux.
Fabio Quartararo n'avait pas le sourire. Parti depuis la 12eme position de la grille de départ, le pilote Yamaha a conclu le Grand Prix des Pays-Bas au même rang. Affirmant à l'issue de la course qu'il « n'y avait pas vraiment de stratégie », le pilote français a regretté n'avoir « pas réussi à avoir un bon rythme dès le début ». « On est restés un peu bloqués derrière le groupe de devant, mon rythme n'était pas non plus excellent, a-t-il ajouté au micro de Canal+. Il va vite falloir trouver une solution parce qu'on est clairement un peu en difficulté. » Venu à Assen avec des améliorations, notamment au niveau du moteur après un test assez concluant à Valence, Fabio Quartararo assume que la « cathédrale » n'était pas le meilleur circuit pour sa Yamaha. « Même si on fait des pas en avant, on a vu qu'on avait vraiment du mal sur ce circuit, a ajouté le champion du monde 2021. On va essayer de trouver un petit quelque chose pour le Sachsenring, même si c'est un circuit qui ne va pas du tout nous correspondre. » Pour ce Grand Prix des Pays-Bas, le Français a fait le choix du pneu tendre à l'arrière, quand l'essentiel de la grille a opté pour le medium, avec l'espoir que le surplus d'adhérence allait l'aider dans les premiers tours de course.
Quartararo : « Le rythme était trop lent »
Ce qui ne s'est pas traduit sur la piste, même si cela ne tient pas uniquement au pneumatique. « Avec le pneu tendre, l'adhérence était très mauvaise pour nous, a-t-il confirmé. On l'a aussi vu avec Alex Rins, avec le medium au premier virage, clairement l'adhérence n'était pas très bonne pour nous. » Une situation qui ne lui a pas permis d'avoir un pilotage offensif durant les 26 tours, même s'il confie s'être senti « peut-être un peu mieux qu'à mi-course mais le rythme était trop lent ». Ce qui pose le plus problème à Fabio Quartararo et à l'écurie Yamaha, c'est l'absence d'explication de ce rythme en-deçà des attentes, ce qui nécessitera « des analyses, prendre autant de données que possible et essayer de progresser » avec une moto en difficulté dans bon nombre de domaines par rapport à la concurrence. Seul point positif, « El Diablo » n'a pas autant souffert aux bras que lors du Grand Prix d'Italie, même si la douleur était tout de même là. « Je m'attendais à ce que ce soit pire qu'au Mugello mais sincèrement, je me sentais assez bien, a-t-il conclu. Evidemment, j'ai eu mal mais ça n'a pas eu d'influence sur mon résultat et j'ai pu rouler à mon rythme du début à la fin, comme d'habitude. » Fabio Quartararo va désormais espérer redresser la tête dès le week-end prochain au Sachsenring.