Paris 2024 : Les volontaires en plein bonheur

Paris 2024 : Les volontaires en plein bonheur ©Icon Sport, Media365
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Emmanuel LANGELLIER, Media365 : publié le jeudi 08 août 2024 à 12h49

Chaque jour, ils sont des milliers à œuvrer autour des Jeux Olympiques de Paris 2024. Ces volontaires participent cet été à l'événement avec bonheur et vivent un rêve éveillé.

Ces Jeux Olympiques de Paris 2024 sont une magnifique réussite à quatre jours de la conclusion, dimanche. Débuté avec une cérémonie d'ouverture exceptionnelle et mémorable malgré la pluie, l'événement s'est prolongé depuis avec le soleil et de nombreuses médailles pour l'équipe de France dans un climat jovial qui accompagne la capitale et tous les autres sites positionnés en dehors. Si ces Jeux sont réussis cet été, les 45 000 volontaires mobilisés pour le bon encadrement des épreuves y sont aussi pour quelque chose.

155 nationalités différentes

Facilement reconnaissables à leur apparat de couleur turquoise faisant apparaitre « Paris 2024 », ces volontaires vivent le grand rendez-vous de près et savourent chaque instant. « Un moment exceptionnel, on est dans la féérie des Jeux », avoue auprès du Parisien Agnès, en place sur la course cycliste qui est passée par Montmartre, samedi. Affublée de son chapeau à large bord aux couleurs des Jeux Olympiques de Paris 2024, Agnès est aussi une « star » des JO à son échelle et suscite des « Agnès, Agnès ! » de la part de certains spectateurs qui se sont pris d'affection pour elle. La retraitée qui officie en binôme avec son mari rit, danse, se fait prendre en photo... « Ce sport nous offre toujours des moments de partage magiques, alors on s'est dit que sur les JO ce serait sûrement au centuple », lâche cette habituée des événements cyclistes.

« J'ai l'impression que le monde entier est à Paris »

Les volontaires, qui occupent un poste non rémunéré 8 heures par jour, orientent, renseignent, guident (il y a 155 nationalités différentes). Agée de 19 ans, Camille, installée au bureau d'accréditation à l'entrée du site olympique du château de Versailles, a, elle, géré le passe d'Antoine Griezmann. « Rencontrer un champion du Monde lors de ma mission rend mon expérience de volontaire encore plus unique et mémorable », s'enthousiasme la jeune femme. De son côté, Patrick était déjà présent au Stade de France durant la Coupe du Monde 1998, et 26 ans plus tard, il a encore vibré. « France-Brésil, c'était quelque chose, mais là c'est une autre dimension. J'ai l'impression que le monde entier est à Paris, confie l'ancien basketteur professionnel de 56 ans. On sent que l'on participe à quelque chose de grand. »

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