Ligue des champions : Les treize victoires du Real Madrid

Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 26 avril 2022 à 17h59

Le Real Madrid a remporté treize de ses seize finales en Ligue des champions. En jouer une 17eme ne sera pas chose aisée, puisque Manchester City se dresse sur son chemin dès mardi soir. Retour sur une dynastie d'exception.

1956

La première édition de l'histoire, celle qui a forcément contribué à faire entrer le Real Madrid dans la légende européenne. Le Stade de Reims aurait pu être le premier vainqueur, en menant 2-0 puis 3-1 au Parc, mais les Merengue s'imposent 4-3. Raymond Kopa joue encore dans l'équipe d'en face, à l'inverse d'Alfredo Di Stefano et Francisco Gento.

1957

A domicile, cette fois avec l'attaquant français, le Real Madrid prend la mesure de la Fiorentina (2-0) après avoir également éliminé l'OGC Nice puis Manchester United lors des deux tours précédents. Les deux stars Di Stefano et Gento sont les deux buteurs en finale.

1958

Auteurs notamment d'un 8-0 en quarts de finale aller contre Séville, les Madrilènes enchaînent une troisième couronne continentale avec bien plus de difficulté en finale : 3-2 en prolongation contre l'AC Milan, qui a mené 1-0 puis 2-1 dans le dernier quart d'heure. Gento inscrit le but décisif, Di Stefano (premier buteur) termine meilleur réalisateur de la compétition.

1959

En demi-finales, le Real doit disputer un inédit match d'appui pour se débarrasser de l'autre club de la ville, l'Atlético. En finale, Reims retente sa chance, mais les Espagnols de Kopa l'emportent à nouveau. A Stuttgart, les Merengue s'imposent 2-0 grâce à Mateos et Di Stefano.

1960

Ce n'est plus la Coupe des clubs champions, c'est la Coupe du Real : pour la cinquième édition de la C1, le club de la capitale espagnole gagne encore et toujours, malgré une défaite à Nice en quarts de finale aller. Avec la manière, en l'occurrence un 7-3 devant Francfort après un triplé de Di Stefano et un quadruplé de Ferenc Puskas, rayonnant après une première saison difficile.

1966

Qui d'autre que le Barça pouvait enfin arrêter son meilleur ennemi ? C'est le cas en huitièmes de finale en 1961 (2-2 à l'aller à Madrid, 2-1 au retour à Barcelone). Il faut attendre 1966 pour retrouver trace d'un sacre du Real, face à Anderlecht en quarts malgré une défaite à l'aller (1-0, 4-2) puis contre l'Inter et enfin le Partizan Belgrade en finale (2-1) au Heysel, à Bruxelles.

1998

Une disette de 32 ans. C'est évidemment la plus longue de l'histoire du Real, qui prend fin en 1998 à Amsterdam. Contre la Juventus de Zinedine Zidane, Didier Deschamps et Alessandro Del Piero, les Madrilènes l'emportent grâce à un but de Predrag Mijatovic. Christian Karembeu fait partie des champions d'Europe, ainsi que Roberto Carlos, Raul ou Clarence Seedorf.

2000

Tombeurs de Manchester United puis du Bayern en quarts et en demies, les Madrilènes glanent leur huitième couronne européenne face à un autre club espagnol, Valence (3-0). Nicolas Anelka est titulaire au Stade de France, mais ne marque pas, contrairement à Fernando Morientes, Steve McManaman - d'un délicieux ciseau - et Raul.

2002

Zinedine Zidane est arrivé, et ça va se voir dès la première saison. Le Real s'impose contre Leverkusen (2-1) à Glasgow, comme en 1960, grâce à une volée du pied gauche restée légendaire. Ce sera la seule Ligue des champions gagnée par les fameux Galactiques, avec Luis Figo également dans l'effectif. Mais aussi Iker Casillas ou un certain Claude Makelele.

2014

La Décima. Après la parenthèse de 32 années, il ne faudra cette fois attendre que douze saisons pour voir le Real ressurgir. Après un 4-0 infligé au Bayern en demi-finales retour, la finale de Lisbonne est bien mal engagée contre l'Atlético, qui mène 1-0 dans le temps additionnel. Mais Sergio Ramos égalise dans le temps additionnel et le Real triomphe 4-1 en prolongation.

2016

Zinedine Zidane, adjoint de Carlo Ancelotti en 2014, joue son poste en quarts devant Wolfsbourg. Battus 2-0 à l'aller, les Espagnols lancent la grande époque des "remontadas" avec un triplé de Cristiano Ronaldo (3-0). En finale, encore contre l'Atlético, Antoine Griezmann rate un penalty en seconde période et la décision se fait aux tirs au but (1-1 a.p., tab : 5-3).

2017

Le doublé pour "Zizou", Cristiano Ronaldo, Karim Benzema, Raphaël Varane, Sergio Ramos, Luka Modric, Marcelo ou encore Toni Kroos. Après l'Atlético (encore) en demies, la Juventus est la nouvelle victime, 4-1 avec un doublé de "CR7". En quarts, il avait fallu passer par un trou de souris face au Bayern en prolongation (4-2). Et un triplé de Cristiano Ronaldo, bien sûr.

2018

Après les éliminations de la Juventus puis du Bayern au forceps, la dernière de Cristiano Ronaldo est triomphale, même si le Portugais ne marque pas en finale. C'est Loris Karius, le gardien de Liverpool, qui est le héros malheureux en offrant littéralement deux buts à Benzema et Gareth Bale (3-1). Le Gallois, en revanche, ne doit rien à personne sur son génial ciseau.

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