Axel Allag, Media365, publié le mardi 12 juillet 2022 à 22h25
Alors que les Girondins de Bordeaux passeront le 19 juillet prochain devant le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), Gérard Lopez était de passage sur RMC, ce mercredi. Le président du club a indiqué une réduction drastique de la dette, à hauteur de 40 millions d'euros.
Gérard Lopez veut sauver Bordeaux et l'a une nouvelle fois affirmé. Rétrogradés en National par la DCNG, une décision confirmée par la commission d'appel de la FFF, les Girondins de Bordeaux sont dans une situation délicate avant le passage devant le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), le 19 juillet prochain. Évoquant une motivation "assez étrange" reçue de la part de la DNCG, Lopez a affirmé être parvenu à une réduction de la dette plus qu'importante qui pourrait ranimer l'espoir de jours meilleurs. "J'ai fait bloquer 24 millions au lieu des 10 au départ. Si le club reste en Ligue 2, l'argent lui revient. Puis on réduit la dette au niveau du club à hauteur de 40 millions. On a trouvé un accord avec les prêteurs (les fonds d'investissement américains Fortress et King Street, ndlr) qui renoncent à 75% de la dette", a-t-il affirmé au micro de RMC lors de l'émission l'After Foot. Ainsi, ladite dette va passer de de 53 millions d'euros à 13,5 millions d'euros, comme le précise 20 Minutes.
Lopez ne songe "pas forcément" à un départ en cas de liquidation judiciaire
Précisant qu'en cas d'échec du recours devant le CNOSF, Bordeaux "ira en justice", le dirigeant a mis en avant sa motivation et son investissement. "Si je travaille sur le dossier jusqu'à deux ou trois heures du matin, ce n'est pas pour préparer une sortie, mais pour sauver le club. C'est tout ce qui m'intéresse aujourd'hui", a glissé celui qui s'est montré conscient du regard de certaines personnes à son sujet. "Je comprends que des gens ne soient pas contents ou heureux et qu'ils me détestent. Effectivement, j'applique un modèle qui, peut-être, ne plaît pas", en référence au fait de faire tourner le club en s'appuyant sur de la dette.
Alors qu'à ses yeux, Bordeaux "sera mis en liquidation" en cas d'échec des recours, il faudra possiblement compter sur lui pour être encore à la barre. Sondé sur un éventuel départ si cette éventualité venait à se produire, il a répondu par un "pas forcément", se disant certain que le club "n'ira pas en National 3".