Rennes - Mandanda : "Profiter et ne rien regretter"

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Thomas Siniecki, Media365 : publié le jeudi 15 février 2024 à 12h55

Portés par leur dynamique formidable de cinq victoires consécutives en Ligue 1 (et même sept avec la Coupe de France, auxquels il faut ajouter la qualification face à l'OM), les Rennais se rendent à Milan.

Steve Mandanda a déjà joué deux fois à San Siro avec l'Olympique de Marseille, il y a fort longtemps : en 2010 contre l'AC Milan, en phase de poules de Ligue des champions (1-1), puis en 2012 pour le huitième de finale retour devant l'Inter marqué certes par une défaite (2-1) mais surtout par une qualification, avec cette improbable égalisation de Brandao dans le temps additionnel après un contrôle du dos dont tous les supporters olympiens (et pas seulement) se souviennent encore parfaitement. L'historique doublure de Hugo Lloris en bleu aussi, mais pas seulement pour ça, puisqu'il avait ensuite été expulsé en concédant un ultime penalty après ce 1-1. Sans conséquence sur le dénouement, mais ça l'avait contraint à manquer le quart de finale aller à domicile face au Bayern de Franck Ribéry (0-2).

"Tout footballeur rêve de disputer ce type de rencontre"

Malgré tout, douze ans plus tard, il y a prescription : "Les deux matchs étaient différents, dans un stade mythique et c'est toujours un plaisir de jouer ce genre de match, un bonheur. Surtout quand ça se termine bien... Tout footballeur rêve de disputer ce type de rencontre, à nous d'en prendre le positif." Cette fois, ce sera donc avec le Stade Rennais contre les Rossoneri, un barrage aller de Ligue Europa qui suscite un engouement monstrueusement historique chez les supporters bretons qui se déplacent à 10 000 !

"On se rend déjà compte au Roazhon Park que notre public est extraordinaire, il le montre encore. On en est très fiers, on veut partager et communier avec eux. On est excités, on a hâte. Mon rôle, c'est d'échanger et de mettre en garde, il n'y aurait rien de pire que d'avoir des regrets. On doit profiter et ne rien regretter. Sans calcul, même s'il faudra être intelligents en fonction de la physionomie. Mais au coup d'envoi, tout donner en étant nous-mêmes, ce qu'on fait depuis un petit moment. Nous avons progressé et mûri, on a fait des erreurs mais désormais on est tous plus solides et concentrés. Les résultats amènent de la confiance et de la sérénité." On assistera également à un beau passage de témoin, un de plus, face à Mike Maignan qui est devenu le gardien titulaire de l'équipe de France.

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