Thomas Siniecki, Media365 : publié le mercredi 14 septembre 2022 à 19h46
Il est assez rare qu'un entraîneur parle des sujets politiques. Même si Antoine Kombouaré ne s'est pas épanché sur la question, le technicien des Canaris a reconnu que l'équipe de Qarabag, qui reçoit le FCN jeudi, serait un peu plus motivée encore.
Antoine Kombouaré ne prend pas à la légère le contexte politique à Qarabag, alors que des tensions entre l'Azerbaïdjan et l'Arménie ont fait une cinquantaine de morts à la frontière. Selon le coach nantais, cette tragédie peut surmotiver l'équipe locale dans l'envie de rendre hommage aux militaires azerbaïdjanais tués. "Mais nous, on va faire abstraction et se focaliser sur le match. Je n'ai jamais vu des supporters gagner un match, même si c'est une équipe populaire et qui sera poussée par son public, mais on a aussi quelques belles ambiances en France..." Et notamment celle de la semaine dernière à la Beaujoire, magnifique jusque dans le temps additionnel pour aller battre l'Olympiakos (2-1). "Ils ont gagné leurs cinq premiers matchs de championnat, ils sont déjà en tête et marquent beaucoup de buts."
L'entraîneur des Canaris anticipe et ne veut "pas entendre les gens parler de fatigue" : "C'est juste le match de Lens qui pourrait causer des soucis, mais on fera ce qu'il faut pour enchaîner avec un grand match et surtout gagner." La confrontation entre Nantes et Lens, à la Beaujoire, se déroulera dimanche après-midi (17h05) dans la suite de ce marathon un peu fou pour les équipes européennes avant la Coupe du monde - ce sera toutefois le dernier match avant la trêve internationale. "On a toujours su rectifier le tir, alors ce sera un nouveau test, même si dans l'idéal on aimerait toujours agir et non réagir... Mais c'est le profil de notre équipe. Si on gagne, j'espère quand même enchaîner contre Lens pour arrêter de devoir réagir." Les Nantais restent sur une défaite à Lorient ce week-end (3-2) en Ligue 1.