Axel Allag, Media365, publié le mercredi 29 mai 2024 à 23h40
Grâce à un but tardif d'Ayoub El Kaabi à la 116ème minute, l'Olympiakos a remporté la première Coupe d'Europe de son histoire, face à une Fiorentina décidément maudite.
Cette finale de Ligue Europa Conférence a très, très longtemps été indécise. Défaite la saison dernière au même stade de la compétition par West Ham (2-1 avec un but encaissé à la 90ème), la Fiorentina a entamé sa nouvelle chance avec entrain, mettant le pied sur le ballon et, dans le style désiré par son entraîneur, des projections vers l'avant plutôt intenses. Une première frustration est venue lorsqu'un but a été refusé suite à un hors-jeu de Milenkovic suite à un centre rentrant de son équipe qui a vu le ballon terminer sa course au fond des filets (10ème). Du côte des joueurs entraînés par José Luis Mendilibar, cela a été compliqué de produire un jeu riche, et le niveau général a été bien loin de celui observé lors de la demi-finale contre Aston Villa (6-2 en scores cumulés).
El Kaabi, le héros de l'Olympiakos
Globalement, le club grec, qui a disputé ce mercredi soir la première finale européenne de son histoire, a tenté de jouer très long vers Ayoub El Kaabi, 32 buts cette saison dont 10 en Ligue Europa Conférence. Toutefois, le Marocain n'a que trop rarement été à son avantage, victime d'un gros choc avec Terracciano après avoir contrôlé le ballon vers la surface de réparation (40ème). La seule véritable occasion de la première période du côté de l'Olympiakos a été la tête de Podence, que Terracciano a pu capter sans trop de soucis (25ème). A la pause, malgré une domination de la Fiorentina au niveau de la possession, l'incertitude était totale et il faut dire qu'au retour des vestiaires, l'Olympiakos est revenu avec de meilleures intentions.
Dans l'axe de la défense de la Fiorentina, Milenkovic a été précieux, parvenant à s'imposer lors des duels avec Ayoub El Kaabi. Le rapport de forces s'est équilibré mais sur la pelouse du stade Agiá Sofiá les occasions se sont comptées sur les doigts d'une main. Bien décalé sur la gauche, Kouamé a manqué son tir, sollicitant tout de même Tzolakis (68ème), alors que du côté grec, la tête d'Iborra a frôlé le cadre (80ème). Logiquement, il a fallu passer par la prolongation. D'une superbe parade horizontale, Terracciano s'est opposé au tir enroulé de Jovetic (95ème), et le rythme général a largement décliné, avec deux équipes tirant la langue. Jonathan Ikoné a eu une occasion mais son tir s'est avéré trop mou en raison du rebond (110ème). Quelques minutes plus tard, l'inévitable Ayoub El Kaabi a enfin trouvé le chemin des filets en reprenant un centre au premier poteau de la tête. Une réalisation validée après de longues minutes suite à l'intervention de la VAR (1-0, 116ème).
Au bout de la nuit, l'Olympiakos a marqué l'histoire en remportant sa première Coupe d'Europe, alors que la malédiction de la Fiorentina s'est poursuivie, avec une 5ème finale de Coupe d'Europe perdue.